C'est à Miami que l'on a retrouvé Raphaël Varane, indéboulonnable défenseur central de l'Equipe de France.
Vendredi 8 juillet, le pensionnaire du Real Madrid, privé d'Euro 2016 pour cause de blessure, se prélassait avec sa jolie épouse, Camille Tyglat. Musclé et en forme, l'ex-Lensois semblait détendu au lendemain de la victoire de ses camarades de jeu face à l'Allemagne. Pourtant, c'est bien depuis les tribunes du Stade de France qu'il regardera la finale de l'Euro, ce dimanche soir, face au Portugal d'un Cristiano Ronaldo qu'il connaît par coeur – et contre lequel il aurait pu être très utile.
Dans un entretien accordée ce week-end à L'Equipe, le défenseur s'avoue même amère, révélant qu'il aurait été apte à jouer, et ce dès le match de poule contre la Suisse. "Être supporter, quand tu es joueur, ce n'est pas facile. C'est même très difficile les jours de match. J'ai un peu de mal à exprimer ce que je ressens. Cet Euro représentait beaucoup pour moi. Quand on voit ce magnifique parcours, ça fait bizarre de ne pas en être", avoue le défenseur de 23 ans, très déçu de ne pas faire partir de l'aventure. "D'autant que je pense que j'aurais pu être apte à rejouer contre la Suisse. Ma frustration est d'autant plus grande que je me sens bien physiquement", surenchérit-il.
Amère mais pas en colère, Raphaël Varane refuse de prendre son coach Didier Deschamps comme responsable de ne pas l'avoir pris dans les 23. "Je comprends tout à fait son choix et je l'accepte, assure-t-il. C'est l'équipe avant tout. Être apte renforce simplement ma déception. Je suis certain que le coach la comprend. Il n'y a pas de problème entre nous."
Encore jeune, le Madrilène et champion d'Europe avec son club a encore le temps de voir venir et d'assurer que "d'autres échéances vont venir", s'avouant "loin d'être résigné". Celui qui est par ailleurs vice-capitaine des Bleus pronostique une victoire des siens 2 buts à 1.