Critiquée pour avoir interrogé le Premier ministre en sa qualité de chroniqueuse télé, moquée pour ses prédictions ratées sur le succès de la manifestation contre la loi Travail et, plus récemment, attaquée par le Canard enchaîné pour ses cotisations retraites non payées, Raquel Garrido dit stop et répond.
Dimanche 8 octobre, sur le plateau de Les Terriens du dimanche (C8), Raquel Garrido a demandé que cesse l'acharnement médiatique dont elle fait l'objet. "Je ne suis pas élue. Il n'y a pas de raison qu'il y ait une forme de voyeurisme comme ça pour m'abattre. (...) On s'acharne sur moi pour essayer de m'abattre, mais on ne m'arrêtera pas si simplement", a-t-elle lâché. La porte-parole de La France insoumise, qui est aussi avocate, a tenté d'esquiver sur le fond après les affirmations du Canard enchaîné qui relatait qu'elle n'aurait pas payé ses cotisations sociales de retraite depuis six ans, ni ses cotisations à l'Ordre des avocats depuis un an. "Je ne veux pas rajouter à tout ce qui a été dit par ma caisse de retraite et par le barreau de Paris sur l'exactitude de ces affirmations-là. Moi, je veux juste qu'on me lâche la grappe ! Que celui qui n'a jamais été à découvert me lance la première pierre", a-t-elle dit.
Raquel Garrido, qui a donc tout de même évoqué un compte en banque dans le rouge justifié par ses retards de paiement, va payer ce qu'elle doit. L'épouse du député Alexis Corbière ajoute : "Ce qui est certain, dans ce pays, c'est que des artisans, des professions libérales, des petits patrons, qui ont des arriérés de cotisations, qui obtiennent de la part des organismes sociaux des échelonnements, c'est tous les jours ! Tous les jours !"
Thomas Montet