Nolwenn Leroy n'est pas encore revenue du terrier de Lewis Carroll, qu'elle continue d'explorer en tournée avec son album Le Cheshire Cat et Moi, que, déjà, la voilà partie vers d'autres contrées sources d'inspiration...
Celles-là lui sont beaucoup plus familières, puisque que c'est dans la langue de sa Bretagne natale que la chanteuse, née Nolwenn Le Magueresse à Saint-Renan (Finistère), proposera le 6 décembre son quatrième album, pensé comme une parenthèse savoureuse.
Comme une revendication, il s'intitulera crânement Bretonne, et c'est une Nolwenn enfant, vêtue traditionnellement (voir ci-dessus), qui en ornera la pochette. "Bretonne... Finistèrienne... Je me vois comme un minuscule fragment de roche, un petit caillou arraché à sa côte sauvage, projeté au loin par des vents contraires et violents, un bout de granit solide qui a résisté et garde au fond de sa mémoire les chants de cette roche, les chants de cette mer..." Une déclaration d'appartenance entre panache d'écume et vague à l'âme !
Terroir et traditions oblige, ce sont des airs populaires bretons (La suite sud-armoricaine, Les prisons de Nantes, Rentrer en Bretagne, Qu'elle est belle ma Bretagne quand elle pleut...) qui garniront cette nouvelle réalisation de l'ex-staracadémicienne dirigée par Jon Kelly (Paul McCartney, Duffy, Melody Gardot), auxquels s'ajouteront quelques inédits dont un (Je ne serai pas ta Parisienne, titre éloquent) que la chanteuse de 28 ans doit à un autre enfant du pays : Christophe Miossec, l'une des plus belles signatures de la chanson française.