Pendant que Régine triomphe avec le retour de ses guinguettes, son ancien club s'enfonce. Snobée par les people, lâchée par les fêtards... Chez Régine, la boîte de la rue de Ponthieu (Paris), revendue par la célèbre reine de la nuit en 2009, connaît de graves difficultés financières. A tel point que ce matin, ses dirigeants étaient convoqués devant le tribunal de commerce pour des impayés de loyer, selon Le Parisien. Ce qui a le don d'agacer la vraie Régine, laquelle estime que son nom est sali...
80 000 euros. Malheureusement pour ses dirigeants, ce chiffre ne correspond pas à des bénéfices pour Chez Régine, mais à des impayés de loyer. Résultat, la société Loisirs 2000, propriétaire des murs, a assigné l'établissement, qui accumule les dettes depuis le départ la vraie Régine en 2009, et demande sa mise en liquidation judiciaire. "La boîte n'a pas remboursé les taxes foncières que nous avons payées à sa place cette année et l'année passée", ajoute même le bailleur, cité par Le Parisien. Un plan d'apurement de la dette a même été négocié en urgence mais il serait resté lettre morte et les trois premiers "billets à ordre" sont revenus impayés.
En attendant, Romain Dian, le gérant de Chez Régine, a "tout démenti" au Parisien, qui l'a contacté. L'homme d'affaires Addy Bakhtiar, son ancien associé, juge quant à lui le club "fini". Toujours est-il que ça ne fait pas du tout les affaires de la vraie Régine (85 ans), qui voit sa réputation indirectement entachée. "Agacée" par la confusion due au nom de l'établissement, qu'elle avait créé dans les années 1970, l'infatigable reine de la nuit veut que les nouveaux gestionnaires, qu'elle ne "connaît pas" et dont elle se "fout", arrêtent de "voler" son nom. Celle qui paie cher pour protéger cette marque, déposée dans les années 1970, avait donc attaqué le club pour "contrefaçon" mais avait été déboutée avant de faire appel, prochainement examiné.