Enfermé quatre jours dans une cage de la SPA pour sensibiliser les gens à la cause animale et lever des fonds, Rémi Gaillard avait été dépassé par l'ampleur de son action, très largement relayée, et qui avait permis de récolter la somme de 200 000 euros. De l'argent qui n'a pas encore été dépensé...
En effet, comme l'humoriste star du web l'a confié à Télé Star, il a une idée bien précise de la manière dont il veut voir la somme utilisée. Or, ce n'est pas forcément la même que celles des dirigeants de la SPA de Montpellier... "L'enfermement, c'est insupportable, j'ai passé 4 jours et presque 4 nuits, c'est plutôt une prison ! Ce que j'aimerais, c'est créer des espaces de liberté avec 3-4 maisons où les chiens évolueraient avant d'être adoptés. Je sais bien qu'il y a du travail et que l'on ne va pas mettre un caniche avec un rottweiler, mais c'est le constat que je tire de mon expérience. Quand je sais qu'il y a là-bas un chien qui est enfermé depuis plus d'un an, je ne peux pas ne rien faire", a-t-il confié au site.
Annie Benezech, qui dirige cette SPA, ne serait pas contre, mais elle ne s'emballe pas non plus car la décision finale reviendra au conseil d'administration qui se réunira en janvier 2017. La patronne des lieux à elle une autre priorité : installer des chauffages dans les cages. Toutefois, elle a précisé qu'ils "sont prévus de longue date et seront financés sur les fonds de l'association et pas sur la cagnotte". De quoi rassurer Rémi Gaillard ? Pas certain... "Je ne suis pas contre l'idée de mettre des chauffages dans les cages, mais peut-être juste pour les chiens les plus faibles. La priorité, c'est le manque de liberté ! Je suis très déçu", admet-il. Selon l'humoriste, son projet à lui ne plaît pas à la SPA, malgré le soutien de la Mairie de Montpellier, et il menace donc de quitter son rôle de parrain si jamais un compromis n'est pas trouvé.
Thomas Montet