C'est le genre de drame dont on se remet difficilement. Pour la petite ville d'Agde, le mercredi 13 octobre 2021 restera comme un jour sombre pour leur ville. Une retraitée de 77 ans a été tuée et décapitée chez elle. Un horrible crime pour lequel un suspect a rapidement été identifié. Il s'agirait d'un ancien boxeur, souffrant visiblement de gros troubles psychologiques.
D'après plusieurs médias, l'homme, qui se prénomme Jean-Michel aurait été interpellé jeudi soir par la police de la bac et de la PJ. Les voisins du suspect numéro un dans cette affaire sont sidérés par cette interpellation et c'est d'ailleurs l'un d'eux qui a indiqué qu'il s'agissait d'un ancien boxeur professionnel, comme le rapporte le Midi Libre. Ayant participé à de nombreux combats à un niveau national, l'homme de 51 ans qui vivait à Vias, une commune située dans l'Hérault, est décrit comme costaud. "Sa femme venait au moins une fois par semaine pour lui faire prendre son traitement. Quand on discutait ensemble, il perdait de temps en temps le fil de notre conversation. Je sais qu'il avait des problèmes de santé. Il avait fait un AVC il m'avait dit qu'il était suivi médicalement", indique un voisin du suspect à nos confrères.
Depuis quelques jours, il avait changé. Il donnait l'impression d'avoir bu alors qu'il ne buvait pas
Sans emploi, il était reconnu comme travailleur handicapé à cause de cet AVC. Père de famille de deux enfants, il est décrit comme un homme distrait souffrant de troubles de la mémoire. Une de ses voisines note d'ailleurs un changement dans son comportement dernièrement. "Depuis quelques jours, il avait changé. Il donnait l'impression d'avoir bu alors qu'il ne buvait pas. (...) Hier encore on l'a vu dans l'après-midi il rentrait des courses, il avait l'air totalement normal", raconte-t-elle.
De son côté, Europe 1 avance ces informations : "Le suspect est un ancien candidat aux élections municipales sous les couleurs du RN dans la commune de Hautmont, dans les Hauts-de-France." "Il avait été condamné à trois mois de prison avec sursis et deux ans d'inéligibilité pour avoir inscrit sur sa liste une personne qui ne le voulait pas. Par ailleurs, la même année, il avait partagé sur sa page Facebook une vidéo qualifiant la journaliste Ruth Elkrief de 'judéo-journaliste'", ajoute Europe 1.
À la police maintenant de faire la lumière sur ce meurtre effroyable, qui a plongé toute une ville dans la tristesse.