Richard Attias, 51 ans, installé depuis deux années à New York, est un expatrié épanoui. Dans le cadre du sujet Refaire sa vie, à 25, 45 et 65 ans publié dans le magazine Challenges, le businessman, marié à Cécilia ex-Sarkozy, y explique comment il s'est construit de nouveaux repères dans la Grosse Pomme, qu'ils soient personnels ou professionnels.
Celui qui se sent "citoyen du monde" du fait d'être né au Maroc, d'avoir construit sa carrière en France et beaucoup voyagé pour affaires, est revenu sur sa brève installation à Dubaï, émirat qu'il a quitté rapidement, notamment pour le bien de ses proches. "Même si la décision d'y aller avait été prise de façon unanime par la famille, la greffe n'a pas pris ni du côté de mon épouse, ni de mon beau-fils. Il est difficile d'exister en tant que femme indépendante à Dubaï. Comme de vivre dans un pays où il fait 40 degrés", a-t-il confié.
Pour rappel : le businessman est papa d'Alexandra, née de son précédent mariage, tandis que Cécilia a deux filles, Judith (27 ans) et Jeanne-Marie (24 ans et maman), nées de son mariage avec feu Jacques Martin, ainsi qu'un garçon prénommé Louis, 14 ans, issu de son union avec le président Nicolas Sarkozy.
Le businessman a expliqué qu'ils étaient tous extrêmement heureux à New York : "Notre tribu s'est peu à peu rapprochée. J'ai un gendre qui fait un MBA à Harvard, une belle-fille qui entame une deuxième carrière dans la finance internationale. Quant à ma fille, après avoir décroché un bac brillamment, elle a estimé, après une semaine de prépa HEC, que le système français n'était pas pour elle. Elle étudie au Canada."
Celui qui est à la tête de l'entreprise Richard Attias & Associates a évoqué l'aisance avec laquelle il avait pu trouver sa place dans cette ville. "En deux ans, j'ai développé plus de relations à New York qu'en vingt ans de vie professionnelle. (...) Que ce soit après le 11 septembre ou la crise financière, cette ville reste toujours debout", a-t-il expliqué. Quant à son rythme de vie, bien que chargé, il n'a aucun rapport avec celui qu'il avait en Europe. Il prend du temps pour ceux qu'il aime, et réussit à jongler entre ses différente occupations avec habileté.
Sur ce qui a changé en lui depuis son installation américaine, il conclut : "J'y ai gagné une énorme ouverture d'esprit. Cécilia a aussi créé sa fondation au service des femmes et, à travers elle, j'ai découvert la puissance d'engagement des Américains dans ce qu'ils appellent le charity."
Par ailleurs, le magazine Challenges précise que le publicitaire, figure de proue des "expatriés heureux", était prédestiné à être en couverture de cette édition à la place du chef de l'Etat. Cependant, "la récession planant, l'homme de la semaine ne peut être que Nicolas Sarkozy, grand défenseur du triple A de la France. Voilà pourquoi le président a chipé la place en une de son rival", a écrit l'hebdomadaire.
Richard Attias n'en sera à coup sûr pas vexé. Si on fait le bilan, c'est lui qui a tout gagné...