Richard Gere : Philanthrope ému pour sa première sortie depuis la séparation

C'est la première fois que Richard Gere apparaît depuis l'officialisation, il y a moins d'un mois, de la procédure de divorce d'avec sa femme Carey Lowell, avec qui il a été marié onze années. C'est à Mexico, le 12 octobre dernier, que l'acteur hollywoodien a été vu, non pas pour la promotion d'un film – il se fait relativement rare à l'écran ces dernières années – mais pour une exposition photo au musée de la Mémoire et de la Tolérance.

Orchestrée par Richard Gere lui-même, qui est également derrière chacune des photographies présentées, l'exposition Pilgrim rassemble les plus beaux clichés de l'acteur pris au cours de ses voyages au Tibet, Mongolie ou encore en Himalaya dans les années 80-90. L'acteur, converti à la parole bouddhiste et fervent défenseur de la culture tibétaine, tenait à exposer ses propres oeuvres dans un pays où il est engagé, lui qui lutte également pour le respect des droits de l'Homme en Amérique centrale.

Très ému face à son assistance après avoir découpé le ruban d'inauguration et présenté ses clichés aux invités, Richard Gere s'est exprimé devant ses nombreuses photographies authentiques, principalement en noir et blanc. "Ces photos proviennent de nombreuses larmes versées par le sujet mais aussi par le photographe, lâche le philanthrope ému. Pour vous dire la vérité, j'ai organisé cette exposition afin de recueillir de l'argent pour les Tibétains. C'est la première fois que j'organise une exposition et que je ne me contente pas juste de payer pour."

Homme très engagé, Richard Gere n'a eu de cesse d'évoquer la cause tibétaine, sa culture comme ses sites incroyables et précieux. Féru d'histoire et de géographie, Richard Gere a développé au fil des années et des voyages dans ces contrées lointaines une sensibilité à l'égard des populations qu'il y a rencontrées. Il fonde alors The Tibet House et The Gere Foundation, deux organisations visant à fournir de l'aide et une écoute aux Tibétains mais aussi à préserver leur culture, trop souvent victime des conflits géopolitiques frappant la région.

À 64 ans, Richard Gere est un homme solitaire. Bientôt libéré, en douceur espère-t-il, de son mariage avec Carey Lowell (l'ex-James Bond girl dans Permis de tuer avec qui il ne vivait plus depuis déjà quelque temps), Richard Gere fait parler son coeur. Cheveux gris et barbe sauvage, l'ex-séducteur de Pretty Woman semble effectivement très libre, un poil bourru mais toujours aussi charmant.