La suite après la publicité
Samedi 15 mars, Thierry Ardisson prenait les commandes d'un nouveau numéro de Salut les Terriens, son talk-show hebdomadaire sur Canal+. Autour de la table, l'entrepreneur et homme politique Denis Payre, le journaliste politique Cyrille Eldin, la spécialiste en coaching Cristina Cordula, et le chanteur Garou, que l'on peut retrouver chaque semaine dans The Voice.
L'invité du samedi 20h, traditionnellement choisi pour raconter son histoire atypique, voire bouleversante, n'était autre que le footballeur Rio Mavuba, milieu de terrain de l'équipe de Lille, troisième du championnat de Ligue 1, et pilier de l'équipe de France de football convoqué au Brésil à l'été prochain, selon toute vraisemblance.
Le sportif qui soufflait ses 30 bougies la semaine dernière a raconté son histoire : l'incroyable destin d'un enfant né en pleine mer sur une embarcation de fortune, alors que sa famille fuyait la guerre civile en Angola.
"Mes parents fuyaient la guerre civile en Angola, on est parti avec mes frères et soeurs", confie-t-il. Le petit Rio n'a pas vraiment connu sa maman, malheureusement décédée en donnant naissance à sa petite soeur. Il était alors âgé de deux ans. C'est Suzanne, la deuxième femme de son papa, qui l'élèvera. "C'est ma maman de coeur", commente-t-il. Durant son enfance, les soucis s'accumulent pour les siens : son papa Ricky, lui aussi footballeur de profession, tombe malade, et sa belle-mère est contrainte, pour faire vivre le foyer, d'enchaîner les petits boulots. La famille Mavuba peut compter sur les Restos du Coeur pour l'aider à remplir le réfrigérateur quand les fins de mois se font difficiles.
A l'âge de 8 ans, l'entraîneur d'Eysines, en banlieue bordelaise, l'emmène au centre de formation des Girondins de Bordeaux pour des tests de sélection. Ils décèlent en lui une grande maturité et le font passer capitaine des poussins. A l'âge de 13 ans, il perd son papa des suites d'une maladie cardiaque.
Quelques années plus tard, il souhaite intégrer l'équipe de France junior, mais problème : né en mer, le jeune homme est apatride. Il entreprend alors de longues démarches pour obtenir la nationalité française. Enchaînant les exploits sportifs, la Fédération française de football (FFF) fait des pieds et des mains pour accélérer sa naturalisation. L'année de son arrivée à Lille, l'équipe décroche le doublé remportant la Coupe de France et le championnat de Ligue 1. Il ne quittera plus les rangs du LOSC.
Quand il ne bataille pas sur les terrains de foot, Rio Mavuba, qui a largement contribué à la victoire de la France sur les Pays-Bas (2-0) au début du mois en match amical, met sa notoriété à profit pour venir en aide aux enfants d'Afrique. Le capitaine du LOSC est à l'origine d'un projet honorable : il organise la troisième édition d'Une nuit à Makala, le 31 mars prochain. Le concept : plus de trois heures de show au Zénith de Lille, entouré d'artistes tels qu'Alizée, M. Pokora, Vitaa, Brahim Zaibat, ou encore les BB Brunes, dont la recette sera intégralement reversée à l'orphelinat fondé par le sportif en République Démocratique du Congo.
Joachim Ohnona
L'invité du samedi 20h, traditionnellement choisi pour raconter son histoire atypique, voire bouleversante, n'était autre que le footballeur Rio Mavuba, milieu de terrain de l'équipe de Lille, troisième du championnat de Ligue 1, et pilier de l'équipe de France de football convoqué au Brésil à l'été prochain, selon toute vraisemblance.
Le sportif qui soufflait ses 30 bougies la semaine dernière a raconté son histoire : l'incroyable destin d'un enfant né en pleine mer sur une embarcation de fortune, alors que sa famille fuyait la guerre civile en Angola.
"Mes parents fuyaient la guerre civile en Angola, on est parti avec mes frères et soeurs", confie-t-il. Le petit Rio n'a pas vraiment connu sa maman, malheureusement décédée en donnant naissance à sa petite soeur. Il était alors âgé de deux ans. C'est Suzanne, la deuxième femme de son papa, qui l'élèvera. "C'est ma maman de coeur", commente-t-il. Durant son enfance, les soucis s'accumulent pour les siens : son papa Ricky, lui aussi footballeur de profession, tombe malade, et sa belle-mère est contrainte, pour faire vivre le foyer, d'enchaîner les petits boulots. La famille Mavuba peut compter sur les Restos du Coeur pour l'aider à remplir le réfrigérateur quand les fins de mois se font difficiles.
A l'âge de 8 ans, l'entraîneur d'Eysines, en banlieue bordelaise, l'emmène au centre de formation des Girondins de Bordeaux pour des tests de sélection. Ils décèlent en lui une grande maturité et le font passer capitaine des poussins. A l'âge de 13 ans, il perd son papa des suites d'une maladie cardiaque.
Quelques années plus tard, il souhaite intégrer l'équipe de France junior, mais problème : né en mer, le jeune homme est apatride. Il entreprend alors de longues démarches pour obtenir la nationalité française. Enchaînant les exploits sportifs, la Fédération française de football (FFF) fait des pieds et des mains pour accélérer sa naturalisation. L'année de son arrivée à Lille, l'équipe décroche le doublé remportant la Coupe de France et le championnat de Ligue 1. Il ne quittera plus les rangs du LOSC.
Quand il ne bataille pas sur les terrains de foot, Rio Mavuba, qui a largement contribué à la victoire de la France sur les Pays-Bas (2-0) au début du mois en match amical, met sa notoriété à profit pour venir en aide aux enfants d'Afrique. Le capitaine du LOSC est à l'origine d'un projet honorable : il organise la troisième édition d'Une nuit à Makala, le 31 mars prochain. Le concept : plus de trois heures de show au Zénith de Lille, entouré d'artistes tels qu'Alizée, M. Pokora, Vitaa, Brahim Zaibat, ou encore les BB Brunes, dont la recette sera intégralement reversée à l'orphelinat fondé par le sportif en République Démocratique du Congo.
Joachim Ohnona