Iron Man, alias Tony Stark pour les aficionados, a beau être un super-héros, il sait y faire en matière de charme. Sous ce costume, l'inénarrable Robert Downey Jr., un bad-boy hollywoodien passé des ombres à la lumière. Alors que la tournée promotionnelle d'Iron Man 3, dernier volet très attendu de la franchise Marvel, vient de débuter, Robert Downey Jr. fait le show. Après avoir mimé un combat avec Ben Kingsley – le vilain de l'histoire, le Mandarin – lors du photocall à Moscou le 10 avril dernier, le trublion d'Hollywood a posé ses valises à Munich, au palais Montgelais, où se tenait un photocall du film ce 12 avril.
Comme à son habitude, Robert Downey Jr. n'a pas manqué de s'y faire remarquer. Avec humour, il a rendu hommage au folklore local en arborant le bas d'un costume tyrolien, sorte de pantalon court indispensable pour constituer un costume bavarois typique. En prenant des poses délirantes, et visiblement en très grande forme, le bel Américain de 48 ans a enchanté son assistance. En véritable animateur de tapis rouge, l'acteur a également posé avec la délicieuse Gwyneth Paltrow, sa partenaire féminine à l'écran. L'actrice américaine, compagne de Chris Martin (frontman de Coldplay) et vêtue d'une longue robe blanche lui conférant un côté virginal, a également charmé la star californienne, qui ne s'est pas privé de marquer son affection pour la belle blonde en l'embrassant tendrement.
Interrogé à l'occasion d'une longue interview pour le magazine Edgar, le très chic Américain s'est penché sur sa jeunesse new-yorkaise, affirmant qu'il "n'avait rien à voir avec les autres gosses" autour de lui à l'époque. "Rien à voir avec les voyous que pouvait fréquenter mon père, ni avec les dealers croisés dans mon quartier... Tous ces mecs qui se gavaient de films, qui se prenaient pour Steve McQueen... Ce n'était pas vraiment mon truc", confiera-t-il. Pour autant, l'acteur traversera une période noire, avec "pas mal de conneries, [...] pas mal d'erreurs aussi" et ne s'en cache pas ("je les ai toujours assumées", dit-il). Il évoquera alors une "noble cause", son "amour du cinéma" et refuse de se voir comme "un imposteur" à l'heure où Hollywood le consacre dans les franchises d'Iron Man et Sherlock Holmes. Il se prépare d'ailleurs à recueillir les critiques autour de ce troisième volet dans la peau du super-héros en armure : "Je pense sincèrement que cet Iron Man-là est le plus émouvant, le plus techniquement parfait, le plus distrayant et le plus proche de l'esprit de la bande dessinée des trois." Verdict le 24 avril !