#Thicke. #Ero-Thicke. #Hero-Thicke.
Robin Thicke n'avait pourtant plus guère besoin de faire la démonstration de son sex-appeal dévastateur, mais il le met scène avec une libido irrésistible pour Blurred Lines, un nouveau single accompagné d'un clip exhibitionniste dramatiquement érogène qui le voit retrouver son grand complice Pharrell Williams et T.I.... + trois filles nude sur un fond nude.
Naturellement doté de tout l'arsenal du parfait womanizer, pas question pour le chanteur américain de 36 ans et mari de Paula Patton de laisser son compatriote Justin Timberlake accaparer l'attention et l'énergie sexuelle de la gent féminine avec son grand come-back musical en costard, Suit & Tie. Sa technique : les faire crever de jalousie et chavirer d'envie en s'entourant d'un brelan de bombes nues mené apar la divine Emily Ratajkowski (21 ans, vue notamment dans Fast Car de Taio Cruz), en les assaillant de son regard bleu azur transperçant ou en jouant le bel indifférent derrière ses lunettes noires, et en parant son clip de #THICKE et de messages aussi subliminaux que "Robin Thicke has a big dick" ("Robin Thicke a eu une grosse b***", enfin vous voyez, quoi).
Ne vous fiez pas à l'innocent agneau que les insolentes déesses topless et en string nude se refilent de bras en bras quand elles ne se dandinent pas seins à l'air et courbes au vent : personne dans cette vidéo n'est vierge comme l'agneau qui vient de naître.
Pharrell Williams, qui avait eu le flair de prendre Robin Thicke dans son giron (le label Star Trak) en 2005 pour produire ses albums The Evolution of Robin Thicke (2006) et Something Else (2008) - Love After War, en 2011 est également une production Star Trak -, n'est de toute évidence pas innocent dans le son très "Neptunes" de ce nouveau morceau diaboliquement impertinent. Une ligne de basses simpliste, un beat à l'écart de la mode dancefloor, des percussions malicieuses, des harmonies old school, du spoken word dragueur mêlé à de la voix de tête sensuelle, de petits cris de jouissance : une savante alchimie d'impertinence et de maîtrise musicale pour un bonbon dansant, minimaliste, addictif, polisson.
Du Viagra sonore. Comme si le Kiss de Prince croisait une pub One Million de Paco Rabanne (puissance 10 et sans avoir besoin de claquer des doigts) avant de venir s'allonger auprès du standard Coconut d'Harry Nilsson. Et de recommencer.
G.J.