Que fait Ronaldinho quand l'mbiance est délétère ? La même chose que quand le climat est au beau fixe : il va en boîte, n'en déplaise à ceux qui s'arrachent les cheveux à cause de ses caprices de diva.
Alors que l'affaire semblait quasiment entendue pour que le Brésilien quitte le Milan AC en direction du Gremio Porto Alegre, son club formateur où son retour était attendu avec ferveur, l'ancien Ballon d'Or serait sur le point de rallier les rangs d'un grand rival : le Flamengo.
Samedi, les dirigeants du club lombards et de Rio faisaient en effet savoir qu'un accord "à 99,99%" avait été trouvé : "Flamengo et Milan sont parvenus à un accord sur le transfert. Il manque encore deux ou trois jours pour finaliser les détails du contrat", a dit à la presse la présidente du club carioca, Patricia Amorim, après avoir rencontré à Rio le vice-président de l'AC Milan Adriano Galliani. L'officialisation du transfert de Ronnie ne semble désormais n'être plus qu'une question d'heures et de détails.
Le principal intéressé, lui, est d'ores et déjà sur place, après avoir claqué la porte du stage des Milanais à Dubaï. Un énième coup d'éclat...
Alors, en attendant que son agent, qui est aussi son frère, et les décideurs s'entendent, Ronaldinho prend du bon temps. Mais ses caprices n'étant pas du goût de tout le monde, ses soirées "fiesta" sont compromises : samedi, Ronnie a tout simplement été obligé de s'enfuir d'une discothèque de Florianopolis, cité balnéaire du Brésil, où dess supporters du Gremio l'ont pris à parti. Quolibets et insultes ont volé ! On ne bafoue pas impunément la fierté des supporters, LeBron James, qui atteint des sommets avec le Heat de Miami en NBA après avoir "trahi" les Cavaliers, peut en témoigner !
C'est donc le dernier épisode de la "novela" qui secoue le foot brésilien : Ronnie réussira-t-il à faire la fête à Florianopolis, ville dans les discothèques de laquelle il passa l'essentiel de son temps durant la Coupe du monde 2010 (notamment au lounge El Divino) pour laquelle il n'avait pas été retenu ?