Mamie omniprésente, pour ne pas dire hégémonique - c'est en tout cas le ressenti du prince Charles -, Carole Middleton ne pourra pas rivaliser avec le fantôme d'une grand-mère inassouvie, Lady Di. Jamais. Bientôt deux ans après avoir clamé, dans un long témoignage, combien la regrettée Diana été faite pour ce rôle que le destin lui a refusé, Rosa Monckton, son ancienne très bonne amie, persiste et signe à l'occasion de la naissance, samedi 2 mai 2015, de la princesse de Cambridge, deuxième enfant du prince William et de Kate Middleton.
"Mon amie Diana aurait été une mamie si aimante - qu'il est cruel que cela n'arrive jamais", déplorait fin juillet 2013 dans une tribune publiée par le DailyMail l'ex-PDG de Tiffany & Co à Londres et d'Asprey & Garrard, qui fut proche de la princesse de Galles, à l'occasion de la naissance du prince George de Cambridge. Se remémorant avec force détails comment "était faite pour être mère", combien elle "adorait le processus de la grossesse", et à quel point elle l'avait entourée de ses attentions et de ses soins, Rosa Monckton s'émouvait alors : "Son instinct protecteur était le plus bel aspect de sa personnalité. Elle aurait fait la plus fabuleuse des grands-mères, et cela me rend ineffablement triste qu'elle ne fasse pas partie de la vie du royal baby. En tout cas, une chose est sûre, pour moi. Peu importe à quel point Carole Middleton s'investira dans la naissance et les premières années de son premier petit-enfant, ses attentions ne seront jamais aussi grandes que celles qu'aurait prodiguées Diana."
L'arrivée de la petite princesse de Cambridge, dont on attend encore de connaître le prénom (celui de Diana figure en bonne position sur la liste des paris, en dépit du poids terrible de cet héritage), n'a pas manqué de raviver les mêmes sentiments chez Rosa, 61 ans, qui s'est cette fois exprimée via Twitter : "Comme Diana aurait adoré avoir une petite-fille", a-t-elle ainsi écrit sur le réseau social. Car Rosa Monckton avait eu le privilège de voir la princesse de Galles à l'oeuvre avec ses propres filles, en particulier sa deuxième, Domenica, atteinte du syndrome de Down (trisomie 21), dont elle fut la marraine dévouée. Une touchante photo en témoigne...
"Il ne faudrait pas oublier, rappelait encore Rosa Monckton en 2013, que le premier emploi de Diana fut en tant qu'institutrice dans une école maternelle. C'était clair, dès cette époque, qu'elle était merveilleuse avec les enfants, et, en réalité, c'est la seule facette de sa vie dans laquelle elle était pleinement confiante. Aujourd'hui, quand je pense au bébé de William et Catherine, je me rappelle comment Diana était avec mes filles. Comment elle débarquait à l'heure du bain, venait aux fêtes d'anniversaire et nous invitait tous à manger à Kensington pour pouvoir jouer avec elles. Elle encourageait Savannah à faire de la danse classique, lui montrait les mouvements de base et se mettait par terre avec elle pour faire les étirements. Diana lui a offert une paire de ballerines dédicacées par les stars du ballet Kirov. Seize ans plus tard, elles sont toujours au mur de sa chambre."
Avant même de parler de petite-fille, Diana aurait sans doute adoré avoir une fille, avec qui elle aurait pu développer ce lien mère-fille si spécial. Charles aussi aurait aimé qu'elle lui en donne une, lui qui a grandi avec une soeur dans sa fratrie (la princesse Anne) et sait les bienfaits qui peuvent en être tirés. A quelques jours de l'accouchement de Kate, il appelait d'ailleurs de ses voeux une fille pour rejoindre le prince George...
Quant à Rosa Monckton, pourrait-elle être amenée à jouer un rôle auprès de la princesse de Cambridge ? Le cercle des intimes de Lady Di demeure en tout cas cher au coeur de ses fils, les princes William et Harry. Le duc de Cambridge avait ainsi choisi de solliciter Julia Samuel, amie intime de Diana qui oeuvre notamment au sein de l'association Child Bereavement UK (que Kate Middleton soutient occasionnellement), comme marraine de son fils le prince George, dont le baptême a été célébré en octobre 2013.