Après trois ans d'un long hiatus démarré peu avant son sacre aux Oscars pour The Blind Side, Sandra Bullock a bien fait de s'éloigner d'Hollywood pour prendre du bon temps et profiter de son fils adoptif, le petit Louis Bardo. La star américaine a en effet opéré un retour tonitruant à la fin de l'été 2013. Elle triomphait tout d'abord dans Les Flingueuses, la comédie de l'été au box-office américain, et faisait monter la tension autour d'un projet aussi alléchant que casse-gueule : Gravity.
Un an plus tôt, la presse raillait son arrivée au casting, affirmant même qu'elle avait écopé là du rôle que personne ne voulait. Aujourd'hui, nommée à l'Oscar de la meilleure actrice pour cette même performance, Sandra Bullock reçoit les fruits de son engagement risqué : un sacré petit pactole. Non contente d'avoir signé une belle avance en guise de cachet (20 millions de dollars), l'actrice a touché près de 50 millions de dollars supplémentaires sur les recettes.
Au box-office international, et avant les sorties en DVD et Blu-ray du film, Gravity avait empoché 700 millions de dollars de recettes. Soit sept fois le budget initial. Un joli coup pour Alfonso Cuaron, son actrice et le studio qui avait parié sur ce projet devenu, à l'écran, l'expérience de cinéma la plus ahurissante de l'année 2013. Selon le Hollywood Reporter, la Warner aurait empoché la moitié des recettes, pouvant ainsi redistribuer les gains comme les contrats le stipulent. Sandra Bullock, qui occupe le film du premier au dernier plan, avait sans aucun doute, via ses agents, dealé le meilleur contrat qui soit.
Au final, ce sont 70 millions de dollars que la partenaire à l'écran de George Clooney est sur le point de toucher, soit 1/10e des recettes totales, mais également 15% du reste des gains engrangés par la Warner grâce à l'exploitation du film. Un joli pactole que la star devrait encore soigner avec les gains annexés générés par l'exploitation vidéo de Gravity et, pourquoi pas, avec un Oscar dimanche (même si Cate Blanchett part archifavorite pour les médias comme pour Purepeople.com).