L'acteur Dupontel déprime mais le réalisateur s'exprime. Quelques mois après avoir avoué qu'il avait accepté Le Grand soir de Delépine et Kervern malgré l'alcoolisé Benoît Poelvoorde, faute de trouver de bons scénarios ailleurs, Albert Dupontel s'apprête à tourner une cinquième comédie azimutée. Interprétée par Sandrine Kiberlain, La Juge et l'homme racontera l'histoire d'une femme de loi célibataire et endurcie qui tombe mystérieusement enceinte d'un criminel.
Quatre ans après Le Vilain (2008) avec Catherine Frot, l'un de ses meilleurs succès au box-office avec plus de 900 000 entrées, l'homme orchestre écrit, réalise et interprète cette nouvelle comédie un brin absurde, qui démarre lorsque la juge Ariane Felder (Kiberlain) découvre qu'elle est enceinte. Outre l'incompréhension de la chose, en directe contradiction avec son mode de vie strict de célibataire endurcie, elle découvre après un test de paternité que le père est un criminel (Dupontel) particulièrement violent. En menant l'enquête, elle découvre que l'histoire remonte à un bal de la magistrature où chacun devait venir déguisé en criminel.
Un bien curieux synopsis qui sera dans la veine des précédents opus de Dupontel selon la productrice Catherine Bozorgan : "Si La Juge et l'homme s'inscrit bien dans la veine et l'univers visuel des précédents films d'Albert Dupontel, son postulat de départ est cette fois plus réaliste". La Juge et l'homme sera tourné dès le 22 octobre à Paris, pendant huit semaines, avec un budget de 7 millions d'euros - près de deux millions de plus que Enfermés dehors (2006).
Dupontel acteur est aussi annoncé dans Cadres noirs, l'histoire d'un cadre au chômage qui accepte de participer à un test de recrutement peu ordinaire, où une prise d'otages est simulée pour déterminer qui mérite un poste. Sandrine Bonnaire est elle aussi attendue dans ce film de Manuel Boursinhac (La Mentale, la série Engrenages).