Sarah Harding, en pleurs et marquée, raconte son effroyable bagarre avec son ex

Pour le réveillon, qu'ils passaient dans un hôtel cossu des Alpes autrichiennes, Sarah Harding, bombe du girlgroup anglais Girls Aloud, et son boyfriend se sont battus comme des chiffonniers. A présent, la baston se prolonge dans les médias, alors que les ex-amoureux font tous deux l'objet, suite à l'intervention de la police locale, d'une procédure judiciaire et comparaîtront devant le tribunal pour agression. Où sont les torts ? La question demeure en suspens, mais la jeune chanteuse, dont le groupe est en sommeil depuis l'été 2009 et qui prévoit un retour en 2012 pour ses dix ans d'existence, vient de livrer un témoignage à charge au tabloïd The Sun, assorti de photos d'elle dans un état pitoyable, présentant ses ecchymoses ou en pleurs durant l'entretien. Rechute alcoolique provoquée par son compagnon, manque désespéré de son ex-fiancé, jalousie et rancoeur de se faire plaquer, elle livre un récit complet de la manière dont les choses ont selon elle dérapé.

Retour sur cette nuit infernale et cette "terrible dispute" décrite par les autres clients de l'hôtel Château Matzen, dans la région d'Innsbruck. Les murs trembles, les cris emplissent les couloirs de l'établissement, les clients quittent leur chambre et finissent pas alerter la police, dans les premières heures du 1er janvier 2012. Arrivées sur les lieux, les forces de l'ordre séparent le couple, constatent que Sarah et son compagnon portent tous deux des stigmates de leur algarade, enregistrent une plainte de la chanteuse de 30 ans et arrêtent Theo De Vries, un Hollandais de 35 ans aux antécédents d'alcolisme et de cocaïnomanie, son boyfriend depuis trois mois, rencontré en rehab en Afrique du Sud. Lors de son audition au commissariat, ce dernier refuse de porter plainte également contre la popstar - une procédure sera néanmoins lancée automatiquement, du fait qu'il a des blessures constatables.

La version de Theo De Vries : elle a rechuté

Deux versions s'affrontent. Selon Theo De Vries, qui a commencé à fréquenter Sarah Harding peu après l'annulation en septembre de son mariage et sa rupture avec le DJ Tom Crane, qu'elle aimait depuis 2007 et avec qui elle était fiancée depuis le réveillon du Nouvel An 2011, la chanteuse l'a attaqué : "C'est une sal*** d'essayer de tout me mettre sur le dos. Je n'ai jamais frappé qui que ce soit de ma vie. Tout ce que j'ai fait, c'est essayer de la maîtriser (...) Je l'ai attrapée par les poignets pour l'empêcher de me frapper, le bandage qu'elle porte doit venir de là", déclare-t-il, en référence aux bleus visibles sur les avant-bras de la jeune femme. Selon Theo De Vries, l'alcool est en cause dans le dérapage de la popstar, qui avait sombré dans la dépression suite à sa rupture d'avec Tom Crane et avait fait un séjour en cure de désintoxication pour ses problèmes d'alcool - c'est d'ailleurs à cette période qu'elle avait fait la connaissance de Theo, commercial en lunettes de soleil qui était lui-même entré à la clinique, en Afrique du Sud, pour soigner sa dépendance à l'alcool et à la cocaïne. Bref, elle aurait rechuté, à base de cocktails, vin et schnapps, et l'aurait agressé lorsqu'il voulut rentrer chez lui seul : "Je pensais qu'on passerait notre vie ensemble. Puis elle s'est mise à boire, et elle s'est transformée en quelqu'un que je ne reconnaissais plus." Bilan : nez en sang, oeil au beurre noir après avoir reçu un cendrier dans la face, morsure, etc.

La version de Sarah Harding : il n'a pas supporté que je le plaque

Le récit de Sarah Harding propose une version diamétralement opposée. Avec force détails choquants. C'est en voyant que son ex l'accusait de l'avoir attaqué en premier que la star des Girls Aloud a décidé de mettre le paquet en se confiant au Sun sur la manière dont elle aurait été saisie par la gorge, frappée sur le sol, par un amant furieux de sa faire plaquer...

"Il m'a attrapée par les cheveux - balançant ma tête contre le sol. On se battait. Quand il me tenait par les cheveux, il me tirait sur le sol. Il me traînait dans tous les sens. Il cognait ma tête par terre. Il m'a mordu l'oreille. Et lorsque je l'ai frappé pour le repousser, je l'ai atteint au nez, il s'est mis à saigner, ça a giclé sur mon visage et sur mes vêtements. Regardez moi, regardez ce qu'il m'a fait. Ça ne provient pas du simple fait de m'avoir retenue. J'ai des marques sur les fesses, des marques sur les jambes. La blessure à mon bras est sans doute la pire, c'est là qu'ils m'avaient bandée à l'hôpital, pensant qu'il était peut-être fracturé."

Dans son entretien exclusif avec The Sun, Sarah Harding poursuit : "Pendant la lutte, il m'a dit : "T'es rien qu'une chanteuse de seconde zone. T'es rien qu'une pu**** d'alcoolique. T'as pas d'amis." Il était vraiment odieux. Toutes mes lacunes, il les utilisait contre moi. Il me provoquait. Il continuait encore et encore, jusqu'à ce que je n'en puisse plus. Il a été si infâme que je lui ai lancé une tasse de café à la tête [elle nie fermement lui avoir lancé un cendrier, en revanche, NDLR]. Je l'ai manqué. C'était vers minuit, je crois. Je ne vais pas mentir, j'avais pris un gin-tonic à l'aéroport, mais j'étais sobre à ce moment-là. Je n'étais absolument pas ivre."

A propos de Theo De Vries, Sarah Harding raconte les circonstances de leur rencontre, en centre de désintoxication : "Je vivais un moment difficile de ma vie. On a bien accroché, il était quelqu'un de complètement différent lorsque nous étions en rehab'. On a décidé de tenter le coup. Mais lorsque nous sommes rentrés à Londres, les choses n'étaient plus les mêmes. Ça n'a pas marché. Je pense qu'il savait que Tom me manquait ; c'est vrai qu'il me manque, désespérément... (...) A plusieurs reprises, je l'ai appelé Tom par inadvertance. Il détestait ça."

La nuit où tout a basculé

"Je pensais que c'était une bonne idée de se mettre en couple avec une personne rencontrée en rehab', comme une garantie pour rester sobre ensemble. Lorsque nous sommes arrivés en Autriche, il a dit que nous pourrions boire quelques verres. Il l'a proposé. On dit que quand l'un des deux se relâche, l'autre aussi, c'est ça le risque. Alors oui, j'ai fini par boire avec lui et les choses ont dérapé. A l'approche de Noël, c'était déjà de plus en plus dur, avec tout le monde qui faisait la fête. Il a commencé à dire qu'on pourrait boire un peu là-bas, que personne ne le saurait. Sur le chemin des pistes, il achetait de l'alcool pour quand il skiait. Un soir, on a pas mal bu. Il s'est enfilé trois bouteilles de vin rouge. Moi, d'ordinaire, je m'endors au bout d'une. Il était dans un sale état. Je me suis sentie comme une merde le lendemain. J'étais en rogne contre lui et contre moi-même. C'est à ce moment-là que j'ai réalisé qu'on n'avait pas une bonne influence l'un sur l'autre. J'avais l'impression d'avoir vraiment baissé les bras. J'ai honte de tout cela."