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L'actrice américaine Scarlett Johansson (29 ans) a obtenu mercredi 2 juillet la condamnation de l'écrivain français Grégoire Delacourt pour atteinte à la vie privée dans son roman La première chose qu'on regarde (vendu à plus de 100 000 exemplaires), qui met en scène un sosie de la star.
La 17e chambre civile du tribunal de grande instance de Paris a condamné Grégoire Delacourt et les éditions Jean-Claude Lattès à verser 2 500 euros de dommages et intérêts à l'actrice en réparation de son préjudice moral et la même somme au titre des frais de justice.
Ce qui posait problème à la star, qui attend son premier enfant avec le Français Romain Dauriac ? Dans le roman publié en mars 2013, le personnage principal, un garagiste du fin fond de la Somme, "qui ressemble à Ryan Gosling, en mieux", voit débarquer chez lui un beau matin Scarlett Johansson, ou plutôt son sosie. Au début du récit, le livre prête à Scarlett Johansson des relations amoureuses "qui n'ont jamais existé", avait plaidé l'avocat de la star le 14 mai devant le tribunal. En défense, Me Anne Veil lui avait rétorqué que le livre évoquait des relations qui n'étaient pas forcément concrétisées.
Face à cette situation, le tribunal a estimé que "le fait pour Scarlett Johansson de se voir prêter deux relations sentimentales sur lesquelles elle ne s'est jamais exprimée, présentées comme officielles et qualifiées l'une de 'passade parisienne sans grande conviction' et l'autre de 'passade express' (...) est de nature à présenter la demanderesse sous un jour qui peut légitimement lui apparaître blessant et dévalorisant". Pour prendre sa décision, la cour a tenu compte du fait que l'actrice a déjà évoqué dans certaines interviews sa vie affective ainsi que les ventes du livre.
La justice a cependant débouté Scarlett Johansson sur d'autres points : l'exploitation frauduleuse de son nom, son image et sa notoriété pour la promotion du livre. En cas de cession des droits de reproduction et d'adaptation de l'ouvrage, l'avocat de la comédienne demandait d'interdire toute exploitation non autorisée.Un verdict qui convient à l'avocate de l'écrivain et de son éditeur, Me Anne Veil, qui souligne le montant "dérisoire" des dommages et intérêts alloués à la plaignante. "Je m'attendais plutôt à ce que [Scarlett Johansson] me donne rendez-vous pour prendre un café", s'était étonné Grégoire Delacourt après avoir reçu l'assignation de l'actrice. Il est connu pour être également l'auteur de La Liste de mes envies, best seller adapté au cinéma avec Mathilde Seigner.