Fin août 2017, Stéphane Bern (54 ans) faisait beaucoup parler de lui en prenant la pose en une de Paris Match avec son compagnon Lionel.
Huit mois plus tard, interrogé par Marc-Olivier Fogiel pour le même magazine sur sa vie de couple, l'animateur de Secrets d'histoire (France 2) à la tête de la Mission patrimoine que lui a confiée le président de la République Emmanuel Macron a reconnu bien volontiers qu'il n'était pas très facile de vivre en sa compagnie. "J'ai une vie extraordinaire, mais pas simple pour la personne à côté de moi. C'est même douloureux, j'en ai conscience. Je donne presque tout à mon travail, je suis plus privé de vie que doté d'une vie privée (rires). Ce qui me rend profondément heureux, c'est ce que je fais." Et Stéphane Bern d'ajouter, lorsque Marc-O lui fait remarquer que de nombreux couples ont pu exploser à cause de ce comportement : "Le travail sera toujours plus important que le reste pour me réaliser moi-même. C'est une drogue dure !"
Questionné ensuite sur la possibilité pour lui de fonder une famille avec son compagnon Lionel, Stéphane Bern a assuré qu'il ne désirait pas suivre ce chemin. "A aucun moment je n'ai voulu. Ce n'est ni un renoncement ni une souffrance (...) Pour se prolonger soi-même, il faut beaucoup s'aimer. Croire que son ADN est à ce point génial... Je ne m'aime pas assez pour me reproduire. A la rigueur, j'aurais adoré adopter des enfants de milieux défavorisés, malheureux. Mais la loi étant hypocrite, je refuse. J'adore les enfants, leur apprendre des choses, mais je n'ai pas besoin qu'ils soient à moi", a-t-il expliqué.
Pour finir, bien qu'il ne souhaite donc pas ardemment fonder une famille ni même se marier, Stéphane Bern a tenu à militer pour que d'autres homosexuels qui le désirent puissent s'unir et réaliser ce rêve. Il s'en est de nouveau expliqué, non sans dénoncer une injustice qui perdure : "Je me suis battu pour le mariage des autres, le mariage de tous. Au sujet des enfants, j'ai évolué. Je trouve qu'il faut arrêter l'hypocrisie. Il est incroyable que les gens qui font des enfants à l'étranger n'aient pas un passeport français immédiatement. Franchement, il y a plein de gens qui font des enfants par voie naturelle sans les élever, sans les aimer. Moi, je suis pour l'amour. Se marier, faire un enfant, c'est un geste d'amour."
Une interview à retrouver en intégralité dans Paris Match, actuellement en kiosques.