Stéphane Bern s'est ruiné pour sa maison si particulière, il avoue avoir encore besoin d'argent pour...

Depuis quelques années déjà, le Collège royal et militaire de Thiron-Gardais, situé dans le perche en Eure-et-Loir appartient à Stéphane Bern. L'animateur de 60 ans, en couple avec Yori Bailleres, a acheté cette bâtisse du XVIIe siècle, avant de la restaurer et de l'ouvrir au grand public. Il n'a dépensé "que" 300 000 euros pour ce château. Sauf que les travaux étaient bien plus onéreux. Ce sont 4 millions d'euros, au total, qu'il a dû sortir de sa poche pour finaliser son projet.

"Ça va me prendre un peu de temps, j'ai tout vendu ! Ma banquière me dit 'Pourvu qu'il vive longtemps'", vient-il de confier à nos confrères de Figaro sur le plateau du Buzz TV ce mardi 17 septembre, au sujet du remboursement de son emprunt. Stéphane Bern est effectivement endetté, suite à cette lourde acquisition et toute la rénovation.

Ainsi, pense t-il toujours qu'il a fait le bon choix ? Sans aucun doute : "Comment regretter ? C'est ce que je laisserais ! (...) Les gens me disent 'Merci de sauver notre patrimoine'. C'est un acte patriotique, tout d'un coup, [ça représente] l'amour que vous avez pour votre pays, vous voulez laisser aux générations qui viennent un patrimoine dans un meilleur état que celui dans lequel vous l'avez trouvé".

D'ailleurs, il ne compte s'arrêter là, car il ambitionne d'ouvrir un salon de thé avec petits snacks. "Il faut d'abord que je trouve un petit peu d'argent pour le restaurer." Compte tenu de sa situation financière et de ses grandes ambitions, Stéphane Bern est très régulièrement en contact avec sa banquière, qui a par conséquent des "sueurs froides" à chaque fois qu'ils échangent. Et lui aussi !

A noter que Stéphane Bern possède également un appartement parisien du 9e arrondissement. Il était aussi l'heureux propriétaire d'une maison à Paros, en Grèce, mais il a dû s'en séparer, comme il l'expliquait pour Le Parisien cette fois : "Je l'ai acheté, en très mauvais état pour le prix d'un petit appartement parisien : 300 000 euros. Au début, on me disait : Avec 150 000 ou 200 000 euros, vous pouvez le restaurer. Mais il y a eu plein de soucis, comme la mérule (un champignon qui attaque le bois des charpentes), qui n'étaient pas prévus. Résultat : je me suis endetté au-delà de mes capacités : 4 millions d'euros à rembourser sur 25 ans. J'ai refusé toutes les aides publiques. Tout mon argent y passe, mes droits d'auteur, l'argent des émissions. Ici, c'est un peu le tonneau des Danaïdes."

Il tenait cependant à préciser qu'il n'est pas "ruiné". "Mais je dois quand même faire attention. Je suis obligé de travailler, et sans doute encore longtemps, pour rembourser mes dettes. Je m'en suis mis beaucoup sur le dos."