Le licenciement de Stéphane Guillon n'a pas fini de faire grand bruit... Devant la décision rendue par le tribunal de prud'hommes le 28 janvier dernier dans le procès qui l'oppose à Stéphane Guillon, le groupe public Radio France a décidé d'interjeter appel comme l'annonce aujourd'hui le journal Le Parisien.
Jusqu'ici, Jean-Luc Hees , président de Radio France, que l'humoriste et chroniqueur dans Salut Les Terriens sur Canal + n'avait pas épargné dans ses chroniques, était pourtant resté dans le silence. Aujourd'hui, il explique sans retenue : "On ne va pas laisser le contribuable se faire plumer par Robin des bois."
En janvier, l'humoriste Stéphane Guillon licencié par France Inter (Radio France) en juin avait obtenu du tribunal de prud'hommes 212 000 euros de dommages et intérêts en raison d'un licenciement motivé "sans causes réelles ni sérieuses". L'humoriste s'était alors déclaré "ravi" mais aussi "scandalisé" qu'une "société d'état ait préféré perdre autant d'argent et d'auditeurs pour faire taire un humoriste". Mais l'ex-employeur de ce dernier n'a apparemment pas dit son dernier mot...
De son côté, Stéphane Guillon, remercié purement et simplement en juin 2010, comme son confrère Didier Porte, a pu compter sur un soutien massif des auditeurs de la station. Après avoir sorti l'automne dernier le livre "On m'a demandé de vous virer", Stéphane Guillon explose aujourd'hui sur la scène du Théâtre de Paris avec son one-man-show Liberté (très) surveillée. Un show loin des limites du politiquement correct pour lequel la presse n'est pas unanime comme elle avait pu l'être pour son spectacle précédent En avant la musique. Mais encore une fois, pour Guillon, le public est là !
Stéphane Guillon - Liberté (très) surveillée sur la scène du Théâtre de Paris jusqu'au 23 avril 2011 du mardi au samedi à 20h30.Chloé Breen