L'incisif Stéphane Guillon, récemment au coeur d'un mini-scandale suite à la révélation de son salaire par son patron Jean-Luc Hees, est à l'affiche, depuis le 12 janvier, de Liberté Surveillée, au théâtre Dejazet, situé dans le IIIe arrondissement de Paris. A cette occasion, le journaliste Edouard Dutour a suivi le comédien pour le magazine ELLE, afin de savoir comment se déroulait son quotidien.
L'humoriste a des journées bien remplies qui débutent en général à 6 heures du matin, lorsqu'il se lève pour se rendre chez France Inter afin de livrer sa fameuse "Humeur de... Stéphane Guillon". Il passe ensuite la matinée à lire la presse pour préparer celle du lendemain, en compagnie de son épouse Muriel, avec qui il a une petite Violette, âgée de 3 ans. Il est aussi père de trois autres enfants : "J'en ai quatre, et Muriel, ma femme, quatre... dont un en commun ! Du coup, un week-end sur deux, on monte à sept enfants, âgés de 3 à 13 ans. Je vous laisse imaginer l'ambiance...", a-t-il confié.
Côté loisirs, il déclare, avec son humour noir tant affectionné par le grand public : "Parfois, je jardine un peu, ou je fais un footing sarkozien dans le parc de Saint-Cloud, mais pas tous les jours, pour éviter le malaise vagal !"
Très épris de la femme de sa vie, qui produit et met en scène son spectacle, il a révélé : "La vérité, c'est que c'est elle qui a tout le temps la bonne idée ! A la maison, chacun son bureau. Muriel à l'étage et moi à la cave, dans mon bunker, car c'est très impudique l'écriture, surtout quand on parle tout haut comme un possédé. Nous faisons des allers-retours d'une pièce à l'autre, allant jusqu'à se téléphoner à l'intérieur de la maison."
Surchargé de travail - "J'ai la chance d'en avoir trop", dit-il - il fait tout pour s'offrir des moments en tête à tête avec elle. "Le week-end, c'est repos total ; ou alors on bouge, à Bruxelles, voire à l'hôtel à Paris. Et, quand on a les enfants, entre le marché, les repas, les devoirs, l'envie de profiter de chacun d'eux et ma chronique du lundi matin à écrire, c'est sport !"
Voilà une facette du "Grand Méchant Guillon" que nous ne connaissions pas : le sniper est en privé un papa attentionné et un amoureux transi. C'est beau.