Steve Carell est John du Pont dans le film Foxcatcher© DR
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Sans surprise au regard des applaudissements qu'il ne cesse de recevoir, Steve Carell a décroché une nomination en tant que meilleur acteur aux Oscars, grâce à sa performance dans Foxcatcher. L'acteur comique adoré dans The Office - version US - s'affiche dans le registre dramatique, affublé d'un visage inquiétant. En effet, il est méconnaissable dans la peau du riche héritier John du Pont, qui a véritablement existé et qui a tenté de monter son équipe de lutteurs. A cette occasion, Purepeople.com vous propose de retrouver ces acteurs et actrices qui se sont "défigurés" pour les besoins d'un rôle.
Biopics et maquillage
Deux écoles se distinguent dans les biopics du cinéma. Celle où le comédien ne change rien à son physique pour entrer dans la peau du personnage réel. C'était le cas de Michel Bouquet en François Mitterrand dans Le Promeneur du Champ-de-Mars. D'autres ont choisi des transformations : s'il n'est pas méconnaissable en Nixon pour Oliver Stone, Anthony Hopkins sera bien plus transformé en Hitchcock, avec des prothèses et du maquillage. Même constat pour Meryl Streep, qui a dû endurer plus de deux heures de maquillage chaque jour pour être Margaret Thatcher dans La Dame de fer.
Nicole Kidman s'est elle fait ajouter un faux nez pour être Virginia Woolf dans The Hours, un accessoire qu'elle gardait même hors plateau pour fuir les paparazzi à l'heure de son divorce avec Tom Cruise ! Salma Hayek offre un regard bien différent avec un mono-sourcil pour être comme Frida Kahlo, tandis que Marion Cotillard se les rase pour mieux ressembler à la Môme Edith Piaf.
Un autre Français, Benoît Magimel, a aussi utilisé des artifices pour que son visage apparaissent plus épais, à l'image de celui de son personnage, le producteur de spectacle Paul Lederman, dans Cloclo. Charlize Theron a pour sa part recouvert son visage si parfait pour se fondre dans son personnage dans Monster, Aileen Wuornos, condamnée à la peine de mort par injection létale pour avoir assassiné au moins sept hommes. Difficile de reconnaître l'égérie du parfum J'adore !
La terreur et le vieillissement
Pour inspirer la terreur, Ralph Fiennes a lui "perdu" son nez et était ainsi parfait en Voldemort dans la saga Harry Potter. "Ce maquillage est composé de prothèses minimales accentuant la pâleur et la transparence de la peau de Voldemort et simulant un réseau de veines le long de son crâne et de ses membres. Par ailleurs, l'équipe en charge des effets visuels transforma en post-production le nez de Ralph Fiennes en lui donnant une forme épatée marquée par deux légères incisions latérales, rappelant le museau d'un serpent et renvoyant ainsi au côté reptilien du personnage, originaire de la maison de Serpentard." (Allociné)
Gary Oldman est devenu un être immortel et terrifiant dans Dracula pour Francis Ford Coppola. En parlant de vieillissement, Brad Pitt sait la tête qu'il aura quand il n'aura plus de temps, grâce à L'Etrange Histoire de Benjamin Button. "Le vieillissement progressif de Benjamin Button est assuré à la fois par les maquillages spéciaux de Greg Cannom et les effets visuels, supervisés par Eric Barba, collaborateur de longue date de Fincher. Pour assurer son rôle, Brad Pitt a eu besoin de cinq heures de maquillage par jour", apprend-on grâce à Allociné.
L'effet vieux est moins réussi dans J. Edgar avec Leonardo DiCaprio et Armie Hammer, pas très crédibles. On préfèrera alors la méthode Saint Laurent, puisque dans le film signé Bertrand Bonello, c'est l'acteur Helmut Berger qui incarne le créateur âgé, alors que Gaspard Ulliel joue le génie jeune, mais double Berger dans sa version plus vieille, afin de garder toute la cohérence du personnage.
L'homme est une femme presque comme les autres
Pour être une femme, les stars doivent aussi changer de visage : c'est le cas pour feu Robin Williams qui a pris un masque pour se transformer en Mrs. Doubtfire, et Dustin Hoffman qui n'a pas lésiné sur le fond de teint pour Tootsie.
Reste à savoir si visage transformé = Oscar : pour Nicole Kidman, Meryl Streep, Charlize Theron et Marion Cotillard, les efforts sur leur physique ont payé puisqu'elles ont remporté le trophée, même si, évidemment, leur talent ne se limite pas à une dose de maquillage. Les hommes sont moins victorieux : Brad Pitt, Dustin Hoffman et Anthony Hopkins (pour Nixon) ont dû se satisfaire d'une nomination. Quel sera le sort de Steve Carell ? Réponse le 22 février.
Biopics et maquillage
Deux écoles se distinguent dans les biopics du cinéma. Celle où le comédien ne change rien à son physique pour entrer dans la peau du personnage réel. C'était le cas de Michel Bouquet en François Mitterrand dans Le Promeneur du Champ-de-Mars. D'autres ont choisi des transformations : s'il n'est pas méconnaissable en Nixon pour Oliver Stone, Anthony Hopkins sera bien plus transformé en Hitchcock, avec des prothèses et du maquillage. Même constat pour Meryl Streep, qui a dû endurer plus de deux heures de maquillage chaque jour pour être Margaret Thatcher dans La Dame de fer.
Nicole Kidman s'est elle fait ajouter un faux nez pour être Virginia Woolf dans The Hours, un accessoire qu'elle gardait même hors plateau pour fuir les paparazzi à l'heure de son divorce avec Tom Cruise ! Salma Hayek offre un regard bien différent avec un mono-sourcil pour être comme Frida Kahlo, tandis que Marion Cotillard se les rase pour mieux ressembler à la Môme Edith Piaf.
Un autre Français, Benoît Magimel, a aussi utilisé des artifices pour que son visage apparaissent plus épais, à l'image de celui de son personnage, le producteur de spectacle Paul Lederman, dans Cloclo. Charlize Theron a pour sa part recouvert son visage si parfait pour se fondre dans son personnage dans Monster, Aileen Wuornos, condamnée à la peine de mort par injection létale pour avoir assassiné au moins sept hommes. Difficile de reconnaître l'égérie du parfum J'adore !
La terreur et le vieillissement
Pour inspirer la terreur, Ralph Fiennes a lui "perdu" son nez et était ainsi parfait en Voldemort dans la saga Harry Potter. "Ce maquillage est composé de prothèses minimales accentuant la pâleur et la transparence de la peau de Voldemort et simulant un réseau de veines le long de son crâne et de ses membres. Par ailleurs, l'équipe en charge des effets visuels transforma en post-production le nez de Ralph Fiennes en lui donnant une forme épatée marquée par deux légères incisions latérales, rappelant le museau d'un serpent et renvoyant ainsi au côté reptilien du personnage, originaire de la maison de Serpentard." (Allociné)
Gary Oldman est devenu un être immortel et terrifiant dans Dracula pour Francis Ford Coppola. En parlant de vieillissement, Brad Pitt sait la tête qu'il aura quand il n'aura plus de temps, grâce à L'Etrange Histoire de Benjamin Button. "Le vieillissement progressif de Benjamin Button est assuré à la fois par les maquillages spéciaux de Greg Cannom et les effets visuels, supervisés par Eric Barba, collaborateur de longue date de Fincher. Pour assurer son rôle, Brad Pitt a eu besoin de cinq heures de maquillage par jour", apprend-on grâce à Allociné.
L'effet vieux est moins réussi dans J. Edgar avec Leonardo DiCaprio et Armie Hammer, pas très crédibles. On préfèrera alors la méthode Saint Laurent, puisque dans le film signé Bertrand Bonello, c'est l'acteur Helmut Berger qui incarne le créateur âgé, alors que Gaspard Ulliel joue le génie jeune, mais double Berger dans sa version plus vieille, afin de garder toute la cohérence du personnage.
L'homme est une femme presque comme les autres
Pour être une femme, les stars doivent aussi changer de visage : c'est le cas pour feu Robin Williams qui a pris un masque pour se transformer en Mrs. Doubtfire, et Dustin Hoffman qui n'a pas lésiné sur le fond de teint pour Tootsie.
Reste à savoir si visage transformé = Oscar : pour Nicole Kidman, Meryl Streep, Charlize Theron et Marion Cotillard, les efforts sur leur physique ont payé puisqu'elles ont remporté le trophée, même si, évidemment, leur talent ne se limite pas à une dose de maquillage. Les hommes sont moins victorieux : Brad Pitt, Dustin Hoffman et Anthony Hopkins (pour Nixon) ont dû se satisfaire d'une nomination. Quel sera le sort de Steve Carell ? Réponse le 22 février.