Biographie
- Naissance : 28 août 1986, Los Angeles
- Âge : 38 ans
- Signe astrologique : Vierge
- Résidence : Etats-Unis
Très grand acteur (aussi par la taille : 1,96 m), Armie Hammer, largement révélé par The Social Network, a commencé par être star de blockbusters avant de confirmer ses qualités d'interprétation dans des films moins populaires mais plus exigeants.
Armand Douglas Hammer naît à Santa Monica, Californie, le 28 août 1986. Il est l'héritier d'une famille très liée à la finance, avec une mère ancienne banquière, un père possédant plusieurs compagnies de production télévisée et d'édition et un grand-père, Armand Hammer - dont il a aussi hérité du prénom désuet -, qui était un magnat du pétrole dont les parents avaient émigré de l'Empire russe (son père, venu d'Odessa, avait par ailleurs fondé le Parti Communiste américain à New York, une entreprise qui n'a pas très bien marché !). L'arrière-grand-mère paternelle du futur acteur était elle-même actrice et chanteuse et fille d'un général tsariste.
Armie Hammer grandit au Texas, dans la banlieue de Dallas, puis aux îles Caïman, où sa famille s'installe durant cinq ans avant de prendre racine à Los Angeles. Il abandonne le lycée avant son bac pour démarrer une carrière d'acteur, tout en suivant des cours par correspondance.
Il commence par de fugaces apparitions à la télévision dans des séries comme Arrested Development (2005), Veronica Mars (2006), Gossip Girl (2009), Le Diable et moi (2009) et Desperate Housewives (2007). En parallèle, il met un pied dans le cinéma avec une première apparition dans Flicka (2006), remake du film de passion chevaline adolescente qui avait marqué les générations précédentes. Il a un rôle déjà plus conséquent dans le thriller Blackout (2008). Mais son premier rôle important est celui du télévangéliste Billy Graham dans Billy : The Early Years (2008), où il donne la réplique à deux légendes de la télévision, Martin Landau (Mission Impossible, Cosmos 1999) et Lindsay Wagner (Super Jaimie). Son interprétation du pasteur controversé lui vaut d'être repéré et de recevoir une première nomination pour un néanmoins obscur award.
Il se fait les dents ensuite dans quelques films mineurs, dont 2081 (2009), un film de science-fiction tiré de l'oeuvre de Kurt Vonnegut, mais le film qui le révèle au grand public est The Social Network (2010), le biopic de Mark Zuckerberg et de Facebook, qui triomphe au box-office et dans lequel il joue les jumeaux Winklevoss, qui ont accusé Zuckerberg de leur avoir volé l'idée du réseau social devenu planétaire. Son rôle suivant est aussi un personnage réel : l'un des directeurs du FBI dans le biopic J. Edgar, de Clint Eastwood, qui raconte la carrière de J. Edgar Hoover, joué par Leonardo DiCaprio avec lequel Armie Hammer montre une complicité rare qui fait le succès du film et rapporte aux deux acteurs les louanges de la Screen Actors Guild.
L'année suivante, il partage l'affiche avec Julia Roberts et Lily Collins dans le succès Blanche Neige (2012), dans le rôle du Prince (car il y en a toujours un dans les contes de fées), et retrouve les jumeaux Winklevoss, cette fois pour les doubler dans la parodie qu'en font Les Simpson.
En 2013, il prend part à un échec retentissant, l'aventure du Lone Ranger (2013), le western de Gore Verbinski avec Johnny Depp pour partenaire. Ce film, qui était censé lancer une franchise, est éreinté par la critique, accusé d'appropriation culturelle par les Comanches et surtout échoue largement à équilibrer son lourd budget. De franchise il n'y aura donc pas. C'est un autre héros de pop culture qu'il interprète ensuite : Illya Kuriakin dans Agents très spéciaux : code UNCLE (2015), réalisé par Guy Ritchie et adapté de la série télé culte des années 60. Avec Henry Cavill et Alicia Vikander dans les autres rôles majeurs, ce film d'espionnage enlevé est à peine un succès, mais une suite a été envisagée.
Après cette série de films à grand spectacle destinés à remplir les salles des multiplexes, Arnie Hammer décide de s'orienter vers un cinéma plus ambitieux, qui va au-delà du divertissement pour aborder des problématiques historiques ou sociales. Il commence par un des rôles majeurs de The Birth of a Nation (2016), sur une révolte d'esclaves en 1831, qui remporte deux prix au Festival de Sundance. On le voit dans Nocturnal Animals, le premier film du couturier Tom Ford, avec Amy Adams et Jake Gyllenhaal, un thriller psychologique dans le monde de l'art et de la littérature, qui fait un honnête succès. La comédie d'action Free Fire (2016) est un échec, mais Mine (2016) est un suspense psychologique de guerre palpitant.
Call Me By Your Name (2017), avec Timothée Chalamet, est un large succès, en même temps qu'un drame initiatique sur un scénario de James Ivory, qui rapporte à Armie Hammer des nominations aux Golden Globes, entre autres hommages professionnels d'un film par ailleurs récompensé aux Oscars. Ce film "littéraire", tourné en Italie, apporte à l'acteur une reconnaissance des milieux intellectuels, qui sont insensibles aux blockbusters. Il double ensuite un personnage de Cars 3 (2017), le rival de Flash McQueen, et joue dans Alberto Giacometti, The Final Portrait, un biopic du sculpteur suisse, avec Clémence Poesy et Sylvie Testud. Puis on le retrouve dans le film satirique Sorry to bother you (2019) signé du rappeur engagé Boots Riley, qui se moque du capitalisme et du racisme dans une sorte de fable à l'acuité perçante et qui est salué comme l'un des meilleurs films indépendants de l'année. Il apparaît dans Attaque à Mumbay, un drame historique sur les attaques terroristes à Bombay en 2008, et joue l'époux de la juge de la Cour Supreme Ruth Bader Ginsburg, interprétée par Felicity Jones, dans le biopic Une femme d'exception (2018), avant de jouer le premier rôle de Wounds (2019), un film d'horreur avec Dakota Johnson.
On le verra ensuite dans le thriller Dreamland (2020) avec Gary Oldman et Evangeline Lilly, dans la nouvelle adaptation de Mort sur le Nil (2020) par Kenneth Branagh, avec Tom Bateman, Gal Gadot et Emma Mackey, ou encore dans Rebecca, adapté du roman de Daphné du Maurier, et dans la comédie sportive Next Goal Wins, avec Michael Fassbender et Elisabeth Moss.
En mai 2010, Armie Hammer a épousé la journaliste et entrepreneuse Elizabeth Chambers, avec laquelle il a deux enfants, Harper (2014) et Ford (2017). Le 10 juillet 2020, après treize années ensemble, le couple annonce sa séparation.