La disparition de Steve Jobs, le 5 octobre, des suites d'une tumeur cancéreuse au pancréas, a été l'une des plus marquantes de cette année 2011. Celui qui a créé la marque Apple et une multitude d'objets cultes, du Macbook à l'iPad en passant par l'incontournable iPhone, sera honoré le 12 février 2012 lors des Grammy Awards.
La plus prestigieuse cérémonie musicale au monde a décidé de rendre hommage à titre posthume à l'homme qui a créé l'iPod et la plateforme iTunes. Les organisateurs expliquent dans un communiqué qu'il sera honoré "pour avoir contribué à créer des produits et des technologies qui ont transformé la façon dont nous consommons la musique, la télévision, les films, les livres". Cette récompense ne manquera pas, parions-le, de soulever quelques réactions contraires tant la plateforme iTunes et notamment la manière d'Apple de rémunérer labels et artistes ont été critiquées pour son hégémonie, son quasi-monopole et les protections DRM, aujourd'hui abandonnées, qui empêchaient tous titres achetés sur iTunes d'être joués autrement que par un iPod.
Avant cette grande cérémonie où l'on attend le sacre d'Adele, largement nominée dans les catégories reines, et les hommages qui seront aussi rendus à Diana Ross et au musicien brésilien Tom Jobin, décédé en 1994, Steve Jobs a été immortalisé à Budapest. Une statue de deux mètres à son effigie a été dévoilée mercredi dans un parc situé à proximité de sociétés de haute technologie, écrit l'AFP dans une dépêche.
C'est Gabor Bojar, propriétaire de la société Graphisoft, qui a fait ériger cette statue : "Steve jobs a rendu l'informatique accessible à tous, d'abord sur nos bureaux, puis dans nos poches." Le groupe américain soutient la société hongroise depuis 1984. Son patron avait été très marqué par sa rencontre avec Steve Jobs qui a, selon lui, "créé l'informatique à visage humain".