L'affaire a fait tant de bruit que Super Nanny est sortie de son silence. Il y a quelques jours, dans les colonnes du Parisien, Bernadette Gautier, thérapeute dans une association d'aide à la parentalité, a accusé l'émission de coaching parental de TF1 et NT1 de "violence éducative" et d'enfreindre "les droits des enfants en les montrant dans une situation dégradante". Une pétition, signée par 2 000 personnes en trois ans, a même été envoyée au CSA et à François Hollande.
Bernadette Gautier n'y est pas allée de main morte avec ces accusations, dénonçant notamment les méthodes de Sylvie Jenaly, alias Super Nanny, qui consistent à "tirer les enfants par les bras, quitte parfois à risquer de déboîter une épaule, les isoler, même très jeunes, au risque de provoquer chez eux des séquelles psychologiques."
Des propos qui ont ému la principale intéressée au point qu'elle s'est manifestée sur Twitter. "Bonsoir tout le monde, merci pour votre soutien qui me fait chaud au coeur. Vos messages m'apportent un énorme réconfort, je vous embrasse tendrement", a écrit la célèbre nounou.
Sylvie Jenaly peut en effet se targuer d'être très soutenue. La production de l'émission a par exemple déclaré, toujours dans Le Parisien : "Elle est une grande professionnelle qui, depuis près de vingt ans, défend le bien-être des enfants. Elle prône une éducation basée sur l'écoute et l'échange au travers de règles et d'un cadre nécessaire aux enfants."
Elle a également reçu de nombreux messages d'encouragements sur Twitter à la suite de cette polémique.
Envoyée au CSA à la mi-octobre, la pétition sera examinée la semaine prochaine. Rappelons qu'en l'espace de trois ans, Super Nanny a aidé cinquante-cinq familles.