La rumeur disait donc vrai. Comme l'avait annoncé le Daily Mail le 15 décembre, l'acteur américain Sylvester Stallone s'est bien vu proposer un rôle-clé dans l'administration que le futur président américain prépare et peaufine. Donald Trump voulait lui confier les clefs du National Endowment of the Arts, le fonds national pour les arts (une agence culturelle fédérale chargée d'aider les artistes et les institutions du pays). Ce que l'interprète de Rocky Balboa a poliment décliné.
Selon le New York Times, Sly a refusé sans pour autant fermer la porte à un éventuel poste dans la nouvelle administration républicaine. Dans un communiqué de presse publié dimanche, l'acteur de 70 ans s'est dit "incroyablement flatté" par la proposition, mais estime qu'il "serait plus efficace" en aidant les vétérans militaires "à retrouver l'emploi, le logement correct, l'assistance financière que ces héros méritent".
Républicain de coeur, comme son ami Arnold Schwarzenegger, Stallone se verrait bien s'impliquer plus pour sa patrie. Ayant saisi le message, Donald Trump avait cru bon de proposer à l'iconique acteur un poste à responsabilité. "Il est tenu pour dit que la présidence Trump sera hostile à la culture. Mais M. Trump sent que ce type de nomination VIP est précisément le coup de pouce dont l'industrie a besoin", avait expliqué une source proche du milliardaire.
Si Stallone n'a jamais ouvertement soutenu l'adversaire d'Hillary Clinton pendant la campagne, il apprécie le businessman qui prendra la direction de la Maison Blanche dans les semaines à venir. "J'adore Donald Trump. C'est un grand personnage à la Dickens. Vous voyez ce que je veux dire ? Il y a des gens comme Arnold, Babe Ruth, qui sont plus grands que nature. Mais je ne sais pas dans quelle mesure cela s'applique au fait de gouverner le monde", avait déclaré en janvier dernier la star à Variety. En 2008, il avait ouvertement fait campagne pour John McCain alors qu'il n'a jamais été encarté au parti.