![Teddy Riner et sa compagne Luthna au "Par Coeur Gala" pour les 10 ans de l'association "Cekedubonheur" au pavillon d'Armenonville à Paris le 24 septembre 2015](https://static1.purepeople.com/articles/0/16/63/50/@/1956361-teddy-riner-et-sa-compagne-luthna-au-580x0-1.jpg)
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Drôle de lundi pour Teddy Riner. L'octuple champion du monde de judo a passé une partie de sa journée dans les locaux de la brigade de la répression de la délinquance économique à Paris, soupçonné "de détournement de fonds publics" dans le cadre de la gestion du Levallois Sporting Club (LSC), où il est licencié et sous contrat.
Le quotidien L'Équipe du 6 octobre indique que le colosse aura passé moins d'une heure face aux policiers, qui souhaitaient en savoir plus sur ce contrat de travail signé avec le LSC qui a tant fait parler ces derniers mois. Soupçonné de "détournement de fonds publics", Teddy Riner était entendu en tant que "suspect libre", ce qui lui permettait d'être assisté de son avocat. Dans les colonnes de L'Équipe, le champion a réagi à cette expérience...
"Cela fait toujours bizarre d'être convoqué par la police. Même si je n'ai pas tout de suite compris de quoi il pouvait s'agir, moi qui suis plutôt carré, je me suis un peu inquiété. Et j'ai anticipé", a confié le jeune papa au quotidien sportif. Il a ainsi tenu à démontrer que son emploi n'avait rien de fictif, comme le laissait entendre un proche de Patrick Balkany, le maire de Levallois-Perret, qui en 2013 avait pointé du doigt la gestion de la ville et cité des noms de personnes bénéficiant selon lui de tels emplois. Teddy Riner a montré qu'il "respecte son contrat de travail", fait briller son club et la ville "en participant à son rayonnement international", notamment avec la victoire en Coupe d'Europe en 2011, "ce que n'avait plus réussi un club français depuis longtemps", ou encore en "s'entraînant deux fois par semaine" à Levallois.
"Il n'y a rien de fictif", assurait-il encore l'été dernier lorsqu'un rapport de la Chambre régionale des comptes avait soulevé quelques questions quant à son contrat, qui lui faisait bénéficier d'un salaire de 24 000 euros mensuels assorti d'avantages en nature conséquents et d'augmentations régulières, alors même que le LSC connaît des difficultés financières chroniques. Teddy Riner avait souligné qu'il avait rejeté une offre du Lagardère Paris Racing et rejoint Levallois pour "son vrai projet sportif, avec un sparring et un entraîneur en qui j'ai totalement confiance, avec une vraie feuille de paie".
Teddy Riner confiait hier soir dans L'Équipe qu'il trouvait "plutôt normal", selon les termes du quotidien sportif, son audition au sein de la brigade de la répression de la délinquance économique et qu'il pensait avoir "levé les doutes". De quoi clore cette parenthèse policière et judiciaire...