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Pour la première fois depuis quatre ans, Benjamin Castaldi se voyait confier par TF1 les rennes d'un nouveau jeu en prime time, fruit de longs mois de négociations. Descendu par Le Parisien-Aujourd'hui en France le matin-même, The Winner is... a-t-elle été à la hauteur de nos attentes ? Le public a-t-il répondu présent ? On débriefe.
Une mécanique imparable
Certains diront que The Winner is... s'inspire de N'oubliez pas les paroles, pour le côté karaoké géant. D'autres y verront plutôt un produit dans la lignée d'A prendre ou à laisser, pour les propositions financières et les répétitions incessantes : "Deal ? No deal ?" (qui est d'ailleurs le titre de la version anglo-saxonne d'A prendre ou à laisser). Eh bien, The Winner is... est un peu à mi-chemin entre les deux.
Le principe : des candidats s'affrontent dans des duels, un peu comme dans un ring de boxe. Deux à deux, ils s'opposent sur un titre musical de leur choix. Le public vote. Après quelques indices dévoilés (l'avis de l'expert, celui du public, et la révélation des pourcentages de voix sans préciser quel candidat a recueilli quel score), l'un et l'autre peuvent choisir de poursuivre l'aventure et de tenter les 100 000 euros en phase finale ou de s'arrêter en cours de route avec une proposition financière à la clé. Une mécanique qui entretient le suspense jusqu'à la dernière seconde du programme. Leitmotiv de l'émission : Faites-vous confiance.
Seul bémol : les portraits des candidats, un brin tire-larmes, insistant assez lourdement parfois sur leur détresse financière et/ou familiale. "L'alerte pathos" du Parisien était justifiée.
Un prime time à très gros budget
Outre un plateau très soigné et sans doute coûteux répondant à la Bible instaurée par les créateurs néerlandais de The Winner is..., et un expert - en la personne d'Emmanuel Moire que l'on imagine très bien rémunéré pour son éclairage avisé sur les prestations des candidats -, la mécanique du jeu a pour vocation de distribuer du cash en grosse quantité ! Ainsi, après une seule chanson, un candidat peut décider de prendre 10 000 euros et de quitter l'aventure. Après avoir chanté deux chansons, s'il souhaite en rester là, il peut repartir avec 20 000 euros. Tandis qu'en phase finale, l'outsider peut s'emparer de 30 000 euros sans tenter de décrocher les 100 000 euros promis au vainqueur.
Au total pour ce premier numéro, ce sont 200 000 euros qui ont été offerts aux candidats. C'est plus d'argent en l'espace de 2 heures d'antenne qu'en une saison de Secret Story, de MasterChef, ou de Koh-Lanta...
La renaissance de Benjamin Castaldi
L'oeil vif et l'adrénaline qu'il avait perdus après huit saisons de Secret Story, Benji semblait les avoir retrouvés hier soir, sur le plateau de The Winner is... Producteur et animateur du format, l'enjeu était de taille pour Benji qui a longtemps bataillé pour imposer à TF1 ce programme tout droit importé de Pays-Bas. Bien dans ses baskets, l'animateur a injecté du sang neuf dans sa carrière et prouvé ce dont personne ne doutait : il excelle dans d'autres secteurs que la télé-réalité.
La mayonnaise n'a pas pris
Malgré tous les efforts de Benjamin Castaldi et un concept particulièrement efficace, il n'y avait pas foule devant TF1, ce samedi 2 août. Certes, les audiences estivales sont souvent en-deçà de celles enregistrées durant le reste de l'année, départs en vacances et beau temps obligent, mais la première chaîne espérait mieux que les 2,6 millions de téléspectateurs finalement enregistrés. La part d'audience n'est que de 15,4%. Résultat : TF1 s'est fait doubler par France 2 et Fort Boyard (3,3 millions pour 19,1% de part de marché).
Des scores qui n'encourageront peut-être pas TF1 à commander un deuxième numéro. Ce jeu musical fut finalement pour Benjamin Castaldi, en partance pour D8 et la présentation de Nouvelle Star à la fin de l'année, une transition toute trouvée avant la reprise du célèbre télé-crochet.
Joachim Ohnona
Une mécanique imparable
Certains diront que The Winner is... s'inspire de N'oubliez pas les paroles, pour le côté karaoké géant. D'autres y verront plutôt un produit dans la lignée d'A prendre ou à laisser, pour les propositions financières et les répétitions incessantes : "Deal ? No deal ?" (qui est d'ailleurs le titre de la version anglo-saxonne d'A prendre ou à laisser). Eh bien, The Winner is... est un peu à mi-chemin entre les deux.
Le principe : des candidats s'affrontent dans des duels, un peu comme dans un ring de boxe. Deux à deux, ils s'opposent sur un titre musical de leur choix. Le public vote. Après quelques indices dévoilés (l'avis de l'expert, celui du public, et la révélation des pourcentages de voix sans préciser quel candidat a recueilli quel score), l'un et l'autre peuvent choisir de poursuivre l'aventure et de tenter les 100 000 euros en phase finale ou de s'arrêter en cours de route avec une proposition financière à la clé. Une mécanique qui entretient le suspense jusqu'à la dernière seconde du programme. Leitmotiv de l'émission : Faites-vous confiance.
Seul bémol : les portraits des candidats, un brin tire-larmes, insistant assez lourdement parfois sur leur détresse financière et/ou familiale. "L'alerte pathos" du Parisien était justifiée.
Un prime time à très gros budget
Outre un plateau très soigné et sans doute coûteux répondant à la Bible instaurée par les créateurs néerlandais de The Winner is..., et un expert - en la personne d'Emmanuel Moire que l'on imagine très bien rémunéré pour son éclairage avisé sur les prestations des candidats -, la mécanique du jeu a pour vocation de distribuer du cash en grosse quantité ! Ainsi, après une seule chanson, un candidat peut décider de prendre 10 000 euros et de quitter l'aventure. Après avoir chanté deux chansons, s'il souhaite en rester là, il peut repartir avec 20 000 euros. Tandis qu'en phase finale, l'outsider peut s'emparer de 30 000 euros sans tenter de décrocher les 100 000 euros promis au vainqueur.
Au total pour ce premier numéro, ce sont 200 000 euros qui ont été offerts aux candidats. C'est plus d'argent en l'espace de 2 heures d'antenne qu'en une saison de Secret Story, de MasterChef, ou de Koh-Lanta...
La renaissance de Benjamin Castaldi
L'oeil vif et l'adrénaline qu'il avait perdus après huit saisons de Secret Story, Benji semblait les avoir retrouvés hier soir, sur le plateau de The Winner is... Producteur et animateur du format, l'enjeu était de taille pour Benji qui a longtemps bataillé pour imposer à TF1 ce programme tout droit importé de Pays-Bas. Bien dans ses baskets, l'animateur a injecté du sang neuf dans sa carrière et prouvé ce dont personne ne doutait : il excelle dans d'autres secteurs que la télé-réalité.
La mayonnaise n'a pas pris
Malgré tous les efforts de Benjamin Castaldi et un concept particulièrement efficace, il n'y avait pas foule devant TF1, ce samedi 2 août. Certes, les audiences estivales sont souvent en-deçà de celles enregistrées durant le reste de l'année, départs en vacances et beau temps obligent, mais la première chaîne espérait mieux que les 2,6 millions de téléspectateurs finalement enregistrés. La part d'audience n'est que de 15,4%. Résultat : TF1 s'est fait doubler par France 2 et Fort Boyard (3,3 millions pour 19,1% de part de marché).
Des scores qui n'encourageront peut-être pas TF1 à commander un deuxième numéro. Ce jeu musical fut finalement pour Benjamin Castaldi, en partance pour D8 et la présentation de Nouvelle Star à la fin de l'année, une transition toute trouvée avant la reprise du célèbre télé-crochet.
Joachim Ohnona