Thomas Hugues s'est confié sur ses dernières années compliquées au sein de la tour TF1, dans les pages de Télécâble Sat Hebdo. Le journaliste de 55 ans, qui a fait les beaux jours de la chaîne avant d'en partir en 2006 et de la trainer en justice pour "rupture unilatérale du contrat", a avoué qu'il ressentait un mal-être, peu avant son départ. "J'aurais pu continuer en faisant le dos rond à TF1, mais je ne me sentais plus bien. On ne peut pas aller travailler avec la boule au ventre", a-t-il affirmé à nos confrères, dans l'édition de ce lundi 27 septembre.
Interrogé sur son envie de présenter à nouveau un journal télévisé, l'ancien joker de Claire Chazal et Patrick Poivre d'Arvor indique : "Non. Mon seul regret, c'est de ne plus faire de radio, mais je ne désespère pas !". Aujourd'hui, et après des années sur CNews et France 5, Thomas Hugues rejoint la rédaction de Public Sénat pour y présenter Sens Public, une émission quotidienne de débats qui décrypte l'actualité. Un programme autour de thématiques politiques et sociétales, qui semblent être du goût du présentateur, qui révèle ne pas vouloir céder "à la tentation du buzz" à l'instar d'autres chaînes.
D'ordinaire peu bavard, l'ancien compagnon de Laurence Ferrari a dévoilé combien il gagnait lorsqu'il officiait à France Télévisions et présentait Médias, le mag. Face à Jordan de Luxe, en début d'année, il a affirmé : "C'était une émission hebdomadaire, et là, je gagnais 3 000 euros par émission". Pour ce qui est de ses années chez TF1, il a déclaré qu'il gagnait très bien sa vie. "On [Laurence Ferrari et lui, NDLR] faisait partie des 5% des Français qui gagnaient le mieux leur vie, très clairement".
Après son éviction de Sept à Huit par la chaîne, qui lui a préféré Harry Roselmack et l'arrivée surprise d'Anne-Sophie Lapix pour remplacer Laurence Ferrari, Thomas Hugues, qui n'a pas été consulté, voit rouge et poursuit TF1 aux Prud'hommes. En 2011, après des années de procédure, le journaliste obtient enfin gain de cause. La chaîne privée a été condamnée par la cour d'appel de Paris à lui verser plus de 575 000 euros d'indemnités de licenciement.