Il a choisi un train de vie particulier. Thomas Pesquet a souvent la tête dans la lune et les étoiles... et cette situation rend sa vie sentimentale un peu complexe. Mais pas tant que ça. L'astronaute a la même compagne depuis ses années lycées et leur relation semble tenir la route malgré la distance. Interrogé par Le Monde à l'occasion de la sortie de son livre autobiographique Ma vie sans gravité (Flammarion, 380 pages, 24 euros, parution le 18 octobre), il se décrit lui-même comme un "célibataire géographique". Et pour cause. Sa petite-amie, Anne Mottet, vit et travaille en Italie, à Rome, pour l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture. Lui est installé, de son côté, en Allemagne.
C'est vrai que la vie de famille passe au second plan
"Elle travaille à sauver le monde, développe des cultures résistant aux changements climatiques", expliquait Thomas Pesquet en 2017 dans les colonnes de Libération. Très admiratifs l'un de l'autre, amoureux, les tourtereaux ont toutefois dû faire une croix sur certains projets familiaux. Avoir un enfant, par exemple, ne semble pas être à l'ordre du jour. "Ma passion est dévorante, assume le spationaute. Je veux aller dans l'espace, c'est vrai que la vie de famille passe au second plan."
Son envie très relative d'avoir des enfants, Thomas Pesquet l'avait déjà évoquée. Celui qui est ce soir le portrait de Sept à huit (TF1) n'en a simplement jamais fait une priorité. "On n'a jamais eu tellement le temps, ni l'envie irrépressible d'en avoir, confiait-il au Parisien Week-end, en avril 2021. Mon métier n'est pas idéal pour la famille. Astronaute, c'est une passion dévorante. Je travaille toute la journée et le soir aussi. Le week-end, je fais du sport, ce qui fait aussi un peu partie du job. C'est un métier qui contamine tout. On se laisse facilement absorber et la famille passe alors en second, malheureusement."
C'est pour la famille, effectivement, que son métier est difficile. Quand Thomas Pesquet rêve de retourner tout là-haut, ses proches craignent pour sa vie. Selon les statistiques, il y a 5% de chance que les choses se terminent très mal lors d'une expédition. "Lorsque tu leur dis 'au revoir', tu ne sais pas si tu vas les retrouver", explique-t-il au Monde. Certes, ce ne sont que 5% mais une donnée importante qui détermine en partie la vie de Thomas Pesquet...