Alors que cela fait deux mois qu'il est dans la Station spatiale internationale, l'astronaute français Thomas Pesquet s'apprête à réaliser sa première sortie extravéhiculaire dans l'espace. Avant cela, il s'est confié ce jeudi 12 janvier à Europe 1.
Depuis novembre, Thomas Pesquet vit donc à plus de 400 kilomètres de la Terre et l'aventure n'est pas encore terminée, puisque le programme pour lequel il s'est engagé dure six mois ! De quoi avoir quelques petites frustrations... "Ce qui me manque le plus, clairement, ce sont mes proches, ma compagne, c'est tout ça... Même si on arrive à rester en contact, au téléphone ou par e-mail. En deuxième lieu, ce serait d'être un peu dehors, de faire des sports de plein air, d'aller en montagne, en mer, des choses comme ça que j'avais l'habitude de faire. De skier ! Parce que là, j'observe beaucoup les Alpes depuis la station. Donc ça me donne aussi envie d'être sur les pistes comme peut-être pas mal de gens en ce moment. C'est tout ça qui me manque. Mais, à part ça, la vie est agréable dans la station spatiale", a-t-il dit à la radio.
Thomas Pesquet a aussi confié avoir hâte de faire sa première sortie dans l'espace, hors de la station spatiale, pour changer des batteries et a expliqué ce que cela représente pour lui. "C'est magique pour moi parce que c'est l'expérience du vol ultime. (...) Voler dans la station, c'est formidable mais on est encore dans un véhicule. Quand on sort en sortie extravéhiculaire, c'est un peu l'équivalent du parachute sur Terre. C'est comme un saut en parachute qui ne s'arrête jamais. C'est vraiment l'expérience où on vole, on est seul et on devient soi-même un objet volant", a-t-il expliqué.
Thomas Montet