La malchance poursuit toujours Thomas Voeckler. Déjà victime d'un accident de la route en Australie en début d'année hors compétition, le cycliste français a de nouveau été percuté par une voiture hier à Tours, juste avant le début du Tour du Limousin. Résultat, fracture de la clavicule (sa quatrième) et une fin de saison gâchée pour le coureur d'Europcar. Heureusement, il peut toujours compter sur l'indéfectible soutien de sa petite famille pendant son rétablissement, comme il le raconte dans le journal L'Equipe...
"Un accident comme ceux qui touchent tous les cyclistes." Voilà comment Thomas Voeckler résume sa mésaventure vécue hier à Tours. Alors qu'il circulait à vélo, sans casque, pour vérifier son équipement comme il le fait avant chaque compétition, le 42e du dernier Tour de France a été renversé par une voiture dont il a violemment percuté le pare-choc. Un accident qui symbolise la malchance du coureur. "Je reste sur la version positive de l'histoire : je suis debout", relativise-t-il toutefois. "J'ai eu de la réussite dans ma carrière mais depuis quelque temps je n'en ai plus", ajoute le chouchou des Français, un brin fataliste.
D'autant qu'après son test de matériel, Thomas Voeckler avait fait une promesse à ses deux enfants qu'il n'a pas pu tenir. "Je leur avais promis de les emmener sur le podium dire bonjour à Daniel Mangeas (célèbre speaker, NDLR) parce qu'ils l'aiment bien", raconte-t-il. Manque de chance, la prochaine étape sera l'hôpital pour le coureur, qui tente par tous les moyens de garder le moral. "Lors de mon transfert à l'hôpital, ma femme (Julie, NDLR) me suivait, et mes enfants ont bien aimé la sirène de l'ambulance des pompiers, ils ont trouvé drôle aussi qu'elle puisse griller les feux rouges. Ca aide à relativiser", poursuit le papa de Mahé (5 ans) et Lila (3 ans).
Opéré vendredi à Nantes, Thomas Voeckler aura en effet bien besoin du soutien de ses proches. D'autant qu'il voit ses plans pour le reste de la saison bousculés avec un forfait au championnat du monde, même s'il compte bien revenir avant la fin de l'année : "Au fond de moi, c'est impensable de me dire que je devrai attendre 2015 à nouveau."