Dans le crâne de Tim Burton, les cactus ont des yeux, les maisons sont vivantes et les enfants sont meurtris. En seize classiques inoubliables, le plus farfelu des cinéastes hollywoodiens est devenu l'un des artistes les plus reconnus du septième art, à la croisée de l'horreur gothique et de l'humour noir.
Après avoir hanté le musée d'Art moderne de New York (MoMA), les créatures hybrides de Tim Burton se fondent dans les murs de la Cinémathèque française pour une exposition extraordinaire, particulièrement appliquée à démontrer que l'homme et son univers sont liés depuis sa plus tendre enfance dans une banlieue américaine. Des gribouillages tordus au costume d'Edward aux mains d'argent, l'exposition retrace le parcours de Tim Burton, propulsé par deux courts métrages décalés réalisés alors qu'il n'était qu'un animateur parmi d'autres chez Disney.
Après une master-class très attendue par les fans, Tim Burton est venu assister au vernissage officiel de l'exposition en compagnie d'Helena Bonham Carter, muse et mère de ses enfants. Depuis leur rencontre sur le tournage de La Planète des singes (2001), le couple s'est retrouvé sur chacun des films du réalisateur, jusqu'au prochain Dark Shadows. Cette adaptation d'une vieille série télévisée sur un vampire et son entourage surnaturel, avec Johnny Depp, Michelle Pfeiffer et Eva Green, sort le 9 mai.
Laure Marsac, Clotilde Courau, Anaïs Demoustier, Olivia Ruiz et Linh Dan Pham étaient présentes, venues célébrer un réalisateur qu'elles admirent certainement.
L'exposition Tim Burton commence le 7 mars et se terminera le 5 août.