Sacré champion olympique en 2016 à Rio, tout comme sa femme Estelle Mossely, Tony Yoka est passé du statut d'amateur à celui de professionnel. Mais le boxeur français de 27 ans a vu sa carrière être mise entre parenthèses. En mars 2018, le poids lourd a écopé d'un an avec sursis et d'une suspension par la Fédération française de boxe pour des manquements à la réglementation antidopage. Il avait failli lors de plusieurs contrôles antidopage survenus entre juillet 2016 et juillet 2017. Si le champion n'a pas souhaité contester la sanction, il a pourtant toujours nié les faits. Le 13 juillet 2019, Tony Yoka remontrera sur le ring à Antibes, une patience exprimée sur les réseaux sociaux : "Enfin le Retour !!! Trois combats cette année pour arriver en haut du classement. On commence avec Antibes le 13 juillet. Cette année d'attente s'achève enfin!", a-t-il commenté sur Instagram.
À l'occasion de ce grand come-back, Tony Yoka a accordé une interview au Parisien publiée dans le numéro du dimanche 16 juin 2019. Le boxeur professionnel qui s'entraîne aux États-Unis s'est dit "impatient, surexcité". "Je suis vraiment très pressé de boxer et content de revenir en France", a ajouté celui qui affrontera le boxeur allemand Alexander Dimitrenko.
En fin d'interview, Le Parisien s'est risqué à une question sur la vie personnelle du boxeur. Selon certains, Tony Yoka ne serait plus en couple avec Estelle Mossely, qu'il a épousée en janvier 2018 et avec qui il a eu un fils, Ali, en 2017. "On dit ça ? Pff...", s'est-il d'abord étonné, agacé avant de réfuter. C'est toujours ma femme." Son absence au match d'Estelle le 14 juin dernier à Cherbourg a éveillé de nouveaux soupçons, à tort. "Je ne pouvais pas aller à Cherbourg. Mais Estelle arrive demain avec mon fils pour passer les dernières semaines de préparation avec moi. Donc tout va bien, merci", s'est-il défendu.
Tony Yoka a également fait l'objet d'une autre rumeur bien plus folle : il aurait tenté de mettre fin à ses jours. "Ça n'avait aucun sens. J'ai préféré ne pas réagir pour rien. Certains ont voulu se faire un kif. C'est le mauvais côté d'être connu, faire avec les choses fausses qu'ils disent sur vous", a-t-il déploré.