Le 6 mars 2018, Tony Yoka a été condamné à un an avec sursis par la Fédération française de boxe pour des manquements à la réglementation antidopage. Une sanction que le sportif français de 26 ans n'a pas souhaité contester bien qu'il nie les faits qui lui sont reprochés. Le champion olympique sacré en 2016 à Rio, avec celle qui est depuis devenue sa femme, Estelle Mossely, est interdit de boxer jusqu'en juillet 2019.
Cette année sans combat, Tony Yoka a choisi de l'appréhender en positivant. En plus d'avoir profité de ce temps libre forcé pour soigner ses "bobos", il s'est consacré à sa famille et à son petit garçon Ali. "J'ai vu grandir mon fils de 15 mois. Je ne suis pas à plaindre, je suis un privilégié. J'ai une belle famille", confie-t-il au Parisien vendredi 30 novembre 2018.
Cette suspension de plusieurs mois n'a pas que des conséquences sportives mais également financières puisque les combats professionnels permettent aux boxeurs d'empocher des gains en cas de victoire : "Ma vraie crainte était financière. Je suis comme tout le monde. J'ai une famille, une maison, des impôts à payer." Fort heureusement, Tony Yoka n'a pas perdu la confiance de son sponsor Le Coq sportif ni même de Canal+, avec qui il a signé un gros contrat pour la diffusion de ses combats.
Après cinq mois d'absence, le boxeur ne perd pas de vue son objectif : un sacre mondial. Malgré un peu de muscle perdu et trois petits kilos supplémentaires, le mari d'Estelle Mossely s'entretient au quotidien. Il a repris l'entraînement à l'Insep et repartira très prochainement aux États-Unis pour y retrouver son coach Virgil Hunter.
L'interview de Tony Yoka est à retrouver dans Le Parisien en kiosques le 30 novembre 2018.