Guillaume n'a pas remporté Top Chef 10, mais il a gagné bien plus. Le jeune cuisinier breton a vécu une belle expérience auprès de son ami Samuel qu'il a affronté en finale et il ressort grandi de cette aventure. Pour Purepeople.com, il livre ses impressions après la finale.
Qu'est-ce que cela vous fait d'arriver jusqu'en finale ?
C'est exceptionnel ! C'est la saison anniversaire, ça a été très compliqué, il y avait un gros niveau. Arriver en finale, c'est une fierté et une super expérience.
Qu'avez-vous ressenti lors de la cérémonie des couteaux ?
Du stress pour le résultat ! Mais après, l'essentiel était déjà acquis. Il fallait un gagnant, un perdant... Ça s'est passé comme ça et c'est très bien.
Comment ont réagi vos proches ?
Ils ont été déçus, et c'est normal. Ils étaient tous derrière moi pour que je gagne cette épreuve. Mais ils sont fiers de ce que j'ai accompli et, surtout, ils savent que Samuel est un pote et qu'il n'y aura aucune animosité après cette finale.
Comment avez-vous vécu cette finale ?
La finale s'est très très bien passée, j'ai fait le menu que je voulais, comme je le voulais. Il y a eu un petit moment de chaud au moment des envois des poissons, mais ce sont les aléas du service, c'est une cuisine et c'est comme ça : il y a toujours des petits couacs. Autrement, tout s'est très bien passé.
Vous étiez face à Samuel, votre coéquipier pendant l'aventure. Comment avez-vous géré ça ?
Le fait que ce soit Samuel, c'était très bien. On la voulait ensemble, cette finale, et on l'a vécue ensemble. C'était important pour nous. Et puis c'était plus facile d'être face à un ami que face à quelqu'un qu'on apprécie moins.
Est-ce que vous pensez que quelque chose en particulier a joué en votre défaveur ?
Non, rien n'a joué en ma défaveur. De toute façon, c'était tellement serré qu'on ne peut pas se dire que telle ou telle chose n'a pas été bonne. Les gens apprécient un menu plus que l'autre. Samuel a été plus fort, c'est lui qui a gagné ! Quand on arrive sur 100 votes et que ça se joue à six près, on n'a pas de regret à avoir. Je suis content pour Samuel.
Comment avez-vous vécu votre première expérience télé ?
Je l'ai très bien vécue, cette expérience télé. Après, j'étais quand même bien plus concentré sur la partie cuisine, c'est mon métier. C'est vrai que c'était plutôt compliqué au début de s'adapter aux caméras, mais on s'y fait. Je vois que les gens apprécient ce que je dégage.
Qu'est-ce qui a changé dans votre vie depuis la diffusion de l'émission ?
On me reconnaît un peu plus qu'avant dans la rue, on me demande des photos (rires) ! Les gens portent un intérêt à Top Chef et moi, j'ai mis ma région en avant tout le long de l'aventure, donc les gens sont fiers de moi. Ils ont l'impression de me connaître, ils s'identifient et c'est cool.
Êtes-vous stressé par l'après-finale ?
Non, je ne suis pas stressé parce que l'après-Top Chef, je l'avais déjà préparé. Depuis le 19 mars, on a ouvert notre restaurant à Brest avec ma compagne Marlène. La machine est lancée, les gens sont au rendez-vous, on est complet deux, trois semaines à l'avance et c'est génial !
Qu'avez-vous avez appris grâce à Top Chef ?
J'ai énormément appris, autant professionnellement qu'humainement. J'ai rencontré des gens super. Samuel, Florian, les chefs Etchebest et Sarran qui ont été géniaux. Et puis ça m'a permis de faire des épreuves que je n'aurais jamais faites. Ma cuisine est restée la même, mais il y a ce petit grain de folie que me demandait Michel Sarran que je retrouve à chaque fois que je crée une nouvelle recette.
Quel est votre meilleur souvenir ?
C'est la victoire des proches quand Marlène était là sur la région avec Arnaud Lallement.
Et le pire ?
Je dirais la première épreuve. C'était très compliqué, j'ai complètement raté mon trompe-l'oeil en club sandwich. Et après, je suis allé en dernière chance et c'était beaucoup de stress.
Quel rapport entretenez-vous aujourd'hui avec Michel Sarran ?
De très bons rapports après, on ne se contacte pas trop, car on a tous les deux beaucoup de travail et je ne suis pas du genre à aller embêter les gens. Mais le jour où j'ai l'occasion d'aller à Toulouse, je passerai le voir à son restaurant. Et si un jour il passe par Brest, je l'accueillerai avec plaisir.
Qu'auriez-vous fait avec les 100 000 euros ?
Si j'avais gagné, j'aurais sans doute emmené Marlène en vacances. Mais je l'emmènerai quand même (rires) ! Elle a tenu la maison pendant que je n'étais pas là, je lui en suis reconnaissant. Mais sinon, rien de spécial, j'aurais utilisé l'argent pour le restaurant, je pense.
Quels sont vos projets ?
J'ai ouvert L'Embrun, un restaurant en plein centre de Brest. Le nom fait référence à cette mousse de mer qui se crée au claquement des vagues contre les rochers, une histoire de terre et mer. C'est du gastronomique, il y a une trentaine de couverts. On a une super décoration réalisée par une pro, on a un super service en salle réalisé par Marlène, un sommelier qui est un copain à moi. En cuisine, c'est deux amis aussi. C'est une équipe jeune, de 22 à 28 ans, très jeune, dynamique. On essaie de faire vivre ce lieu.
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