TPMP - Enora Malagré, la polémique Pharrell Williams : Ses camarades la taclent

Depuis son interview de Pharrell Williams pour son émission de radio Enora, le soir sur Virgin Radio, Enora Malagré se fait lyncher sur la Toile. Ce jeudi 27 février, elle était même invitée dans La Nouvelle Édition, présentée par Ali Baddou, afin de s'expliquer sur ce qui s'est passé mais aussi se justifier sur son choix de retirer la vidéo de l'interview sur YouTube.

"J'assume qu'effectivement parfois on fait des interviews qu'on loupe [...] C'est pas passé, les gens n'ont pas compris. C'est de ma faute, les gens n'ont pas compris cet humour qui n'était certainement pas drôle", expliquait-elle il y a quelques heures sur Canal+. Comme si cela ne suffisait pas, dans Touche pas à mon poste ce soir, Cyril Hanouna a demandé à chacun des chroniqueurs de réagir, en face d'Enora Malagré, à la séquence. Si bien sûr beaucoup d'entre eux ont été conciliants, certains ont osé dire à quel point ils ont été étonnés.

La première à avoir réagi est Valérie Benaïm. "Il y avait tellement de buzz que je suis allée voir ce qu'a fait ma copine. Au début, très honnêtement, je n'ai pas compris la rupture. Tu arrives très impressionnée et puis après il y a une rupture de ton et on se dit : 'Non mais elle dingue cette nana-là'. T'es complètement à l'aise, tu lui tapes sur l'épaules, c'est ce truc là qui m'a étonné", a expliqué la journaliste avant qu'Enora ne se justifie : "Ca s'appelle le montage", répond la Bretonne avant de rentrer dans les détails : "C'est une interview radiophonique. On l'a montée pour l'émission de radio [...] Donc on passe d'un ton un peu impressionné à 'j'ai voulu me la raconter'. Je suis consciente que ça n'ait pas plu et je trouve que vous avez bien raison de critiquer."

Tefa, qui assure la musique dans son émission de D8, n'a pas aimé l'entretien et l'a dit plus que franchement : "J'ai trouvé qu'elle était midinette. Elle est passée de femme-enfant à vamp directement et ça m'a un peu gêné [...] On m'a envoyé plein de textos : 'Ta copine elle est partie en couille'."

Assumant toujours ses erreurs, la jolie blonde a tout de même tenu à préciser que le chanteur américain a pour sa part apprécié : "En tout cas ça ne s'est pas si mal passé puisqu'on est la seule radio à qui ils ont décidé de donner l'exclusivité pour dévoiler un titre qui est sur l'album [...] Le staff de Pharrell Williams a trouvé ça très sympa et lui aussi. Il nous a dit qu'il avait fait 54 interviews dans la journée et que celle-là était un peu différente et qu'il s'était amusé."

Pour Gilles Verdez et Jean-Michel Maire, Enora Malagré est victime de sa notoriété et de la liberté de ton des réseaux sociaux. Jean-Luc Lemoine, lui, a essayé d'être un peu constructif : "Enora a payé pour apprendre. Maitenant, la radio c'est filmé donc il faut faire très attention à ta posture, comment tu te tiens", avant tout de même, comme ses camarades, d'insister sur le fait qu'elle est attendue au tournant.

Enfin, avant de conclure ce chapitre, l'animateur-producteur a lui aussi donné son avis et il n'a pas été très tendre avec sa chroniqueuse. La raison ? Sa posture jugée aguicheuse par beaucoup d'internautes : "Une femme qui se tient comme ça sur un canapé à côté d'un artiste... J'ai plein de potes qui m'ont envoyé des textos et qui m'ont dit : 'C'est inadmissible'. Vous passez pour une fille facile."

Une remarque de trop qui a, cette fois-ci agacé l'animatrice, laquelle a commencé par faire de nouveau ses excuses avant de faire preuve d'ironie. "Je suis désolée. Je ne suis pas une fille facile, je n'ai pas dragué Pharrell Williams. Je me suis trompée d'attitude. J'a voulu la jouer cool. Ca a été mal interprété. Je m'en fous [...] Je suis vraiment désolée de ne pas vous avoir fourni le travail qu'il fallait et je ferai dorénavant des interviews un peu plus sages", a lâché Enora avant de franchement s'énerver : "Vous êtes en train de vous acharner là. Je me suis excusée ce midi, hier... Ça va, c'est bon, lâchez-moi !"

Un moment difficile à passer pour la "grande gueule" Enora Malagré.

Sarah Rahimipour