C8 a décidé de dénoncer avec force la décision du Conseil supérieur de l'audiovisuel prononcée mercredi 7 juin 2017 à l'encontre de l'émission Touche pas à mon poste. Dans un communiqué publié jeudi 8 juin, la chaîne du groupe Canal+ se dit notamment "stupéfaite" par la "disproportion" des mesures arrêtées contre le programme phare de la chaîne.
En effet, l'autorité française de régulation a interdit à C8 de diffuser de la publicité pendant trois semaines durant TPMP (une semaine à cause de l'humiliation subie par Matthieu Delormeau lors d'une caméra cachée et deux semaines pour sanctionner le fait que Cyril Hanouna ait méconnu son obligation de "lutter contre les stéréotypes, les préjugés sexistes, les images dégradantes et les violences faites aux femmes" avec un geste déplacé envers Capucine Anav), cette interdiction s'élargissant à quinze minutes avant et quinze minutes après le programme. Un gros coup dur TPMP qui ne vit que de ses revenus publicitaires.
Dans ce contexte, la chaîne a décidé de riposter avec la même vigueur. "Ces sanctions, qui visent à priver de ressources publicitaires l'émission phare de la chaîne pour une durée de trois semaines, frappent par leur caractère disproportionné et discriminatoire", peut-on lire dans le communiqué de C8, la chaîne n'hésitant pas dans la foulée à pointer du doigt un "traitement inéquitable" et un "acharnement" dont TPMP souffrirait par rapport à d'autres programmes.
"C8 prendra toutes les mesures juridiques appropriées", peut-on lire en conclusion du communiqué.
Rappelons que ces sanctions prononcées n'ont pas de lien avec le sketch homophobe diffusé le 18 mai dans TPMP ! Radio Baba, cette affaire-là n'ayant pas encore été débattue par le CSA.