Avec Usain Bolt, il n'y a pas que la foudre qui frappe... Le géant jamaïcain du sprint mondial est aussi une flèche quand il s'agit de faire la fête. En athlète de haut niveau à l'hygiène de vie impeccable, il n'use ni n'abuse d'aucune substance défendue, mais en matière de danse en revanche, il ne connaît pas l'interdit...
Nos confrères belges de RTL.be ont repéré une courte vidéo mise en ligne le mois dernier, dans laquelle l'Eclair, comme on le connaît dans le monde de l'athlétisme, prend du bon temps à bord d'un bateau lors du carnaval de Trinité-et-Tobaggo. Echauffé par l'ambiance, Usain Bolt se lance dans un exercice très particulier avec une partenaire particulièrement volontaire : le daggering, une danse originaire de la Jamaïque qui consiste ni plus ni moins en la simulation exagérée (on l'espère, en tout cas, au vu des images) de l'acte sexuel incluant des mouvements frénétiques. La performance acrobatique s'engage lorsqu'un des deux "danseurs" saute sur l'autre, et c'est parti pour la transe sexuelle !
Popularisée notamment ces dernières années par sa présence dans des clips de dancehall (mais certains artistes ont même commencé à composer de la musique "sur mesure" pour le daggering), cette "discipline" extrême a été officiellement frappée en 2009 d'interdiction par le gouvernement jamaïcain, qui a banni des ondes radios et télé jusqu'à la moindre référence au sexe hardcore dans les chansons en raison des dangers qu'elle présente - de nombreux cas de blessures et de fractures au pénis ont été recensés. Usain Bolt, lui, a achevé sa prestation avec le sourire, ce qui laisse à penser qu'il n'a pas souffert telle mésaventure.
La Barbadienne Rihanna, qui aime plus que tout s'amuser dans les Caraïbes, s'y est-elle déjà essayée ?
carnaval de Trinité-et-Tobaggo