Samedi 19 décembre 2020, Amandine Petit a été élue Miss France 2021 à l'occasion du centenaire du concours de beauté. La jolie jeune femme originaire de Normandie et âgée de 23 ans rejoint ainsi la grande famille des Miss pour son plus grand bonheur. Elle les a d'ailleurs presque toutes rencontrées puisque tout au long de la soirée, les anciennes reines de beauté ont foulé la scène du Puy du Fou. Camille Cerf (2015), Delphine Wespiser (2012), Vaimalama Chaves (2019) sans oublier les jurées Iris Mittenaere (2016), Élodie Gossuin (2001), Sonia Rolland (2000) ainsi que Flora Coquerel (2014) ou encore Nathalie Marquay (1987)... Elles sont une vingtaine à avoir joué le jeu, toutes plus glamour les unes que les autres. Outre les absences de Marine Lorphelin et Laury Thilleman, chacune en voyage au bout du monde, trois Miss emblématiques ont volontairement manqué à l'appel, à commencer par Valérie Bègue.
Via sa story Instagram, Miss France 2008 a partagé un message qui en dit long sur ses sentiments. "Pas d'élection pour moi ce soir. J'ai la chance de pouvoir rentrer à la Réunion profiter de ma famille. Et puis, on ne va pas se mentir, me retrouver au Puy du Fou ce soir alors qu'on m'avait empêché d'y aller remettre mon titre en 2008... c'est NO", a-t-elle écrit.
Souvenez-vous, après la divulgation de photos d'elle très suggestives dans le magazine Entrevue, Valérie Bègue n'avait pas eu le droit de couronner Chloé Mortaud, élue juste après elle. Cette situation a bouleversé le protocole lors du passage de titre : Sylvie Tellier a remis le diadème et Geneviève de Fontenay l'écharpe de Miss France. À l'époque, il a également été décidé que l'ex de Camille Lacourt ne participera pas aux concours internationaux de beauté tels que le concours de Miss Univers ou celui de Miss Monde. Elle a également manqué les élections des Miss régionales à travers la France.
Valérie Bègue n'est pas la seule à être en froid avec le comité Miss France. Alexandra Rosenfeld, qui s'était farouchement opposée à la décision de l'organisation de disqualifier Anaëlle Guimbi après la diffusion de photos jugées "non conformes", a elle aussi décidé de faire l'impasse sur la cérémonie. À travers un post Instagram, elle a confié ne plus se retrouver dans les valeurs des Miss France. "Depuis quelques temps, je ne me rends plus aux regroupements officiels de miss et aux élections, ou très rarement, car je ne m'y sens pas à l'aise. J'essaye, pourtant. Mais, quand on m'envoie une feuille de route où il est écrit 'portez une robe longue ou un tailleur noir', je ne peux plus. Je ne veux plus de cette concurrence sur le physique ou même de devoir faire bonne figure", a-t-elle écrit. Et d'ajouter : "Aujourd'hui, j'ai 34 ans, j'aime ma vie, ma famille, mes amis, mon métier, et je n'ai plus envie d'être considérée uniquement à travers un titre de beauté vieux de quinze ans. Pour d'autres, comme moi, il est plus sage de savoir se retirer et de ne garder que les beaux souvenirs."
Un message qui fait forcément écho au ressenti de Rachel Legrain-Trapani. Cette dernière a choisi de boycotter le centenaire après avoir été écartée du livre sur l'histoire des Miss écrit par Sylvie Tellier. Blessée, elle a toutefois fait preuve d'élégance samedi soir en postant : "Je suis forcément devant Miss France car ce titre fera toujours partie de moi... Félicitations à toutes les candidates. Mon bonheur est aujourd'hui auprès de mes hommes."