Avec 9,7 millions d'euros de patrimoine, Valérie Pécresse occupe la première marche du podium des candidats les plus riches à l'élection présidentielle devant Eric Zemmour à 4,2 millions et Nicolas Dupont-Aignan avec 2 millions d'euros. L'ouvrier d'extrême-gauche Philippe Poutou ferme la marche avec seulement 122 000 euros. L'imposant butin de la candidate de droite serait toutefois incomplet...
En effet, dans son édition du 16 mars, Le Canard enchaîné affirme que Valérie Pécresse aurait oublié de mentionner une de ses demeures, une villa située dans la station balnéaire de La Baule. Si dans sa déclaration faite à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) elle a bien déclaré une maison dans les Yvelines, une autre en Corrèze ainsi que des terres agricoles dans le même département et une maison en Loire-Atlantique, elle n'a pas fait mention de sa quatrième demeure à la Baule. Il s'agit de la Villa Orphée, mitoyenne de celle qu'elle avait achetée avec son mari Jérôme - PDG de General Electric Renewable Energy - en 2003 (une bâtisse en front de mer de style 1930 acquise 1 million d'euro cash et estimé 2 millions d'euros aujourd'hui).
La fameuse Villa Orphée a été achetée par Valérie Pécresse en 2014 pour 1,9 million d'euros (avec un prêt bancaire d'un million). La maison est divisée en trois appartements et cinq studios. Elle avait pour but de servir de location saisonnière via la plateforme Airbnb, avec des prix allant de 85 à 100 euros la nuit selon, Ouest-France. Mais, quand Presse Océan en a fait sa Une en décembre dernier, la candidate de droite - récemment aspergée de poudre après un discours - et son époux ont décidé de retirer le bien du marché locatif dévoile de son côté Actu.fr.
Si Valérie Pécresse (54 ans) n'a pas déclaré cette villa c'est parce qu'elle n'y était pas concrètement obligée mais elle a pris le risque que cela lui revienne à la figure... En effet, elle a acheté cette maison via une SARL familiale dite Saint-Damien, avec ses trois enfants Baptiste (25 ans), Clément (24 ans) et Émilie (19 ans) même si ses derniers n'étaient pas tous majeurs à l'époque. "Ils ont droit à une part de 200 000 euros chacun dans la SARL, soit, au total, à 45% du capital", précise le Canard. Un joli héritage assuré avant l'heure pour ces enfants qui, comme le préconise leur maman, pourront passer une retraite confortable lorsqu'ils auront dépassé les 65 ans et quitteront la vie professionnelle...