L'ambiance était festive ce jeudi 25 août à Cabourg. Comme chaque année au mois d'août, l'opération Tous à la plage était organisée par le Secours populaire pour le plus grand plaisir de 5000 petits Franciliens, ces "oubliés des vacances" qui ont pu profiter d'une journée ensoleillée à la mer pour se baigner et jouer dans le sable. Au total, quelque 120 cars et 1500 bénévoles étaient mobilisés pour faire de ce rendez-vous un moment unique.
Au milieu des enfants figurait l'une des marraines incontournables de l'association, Valérie Trierweiler. Vêtue d'une robe ivoire, la journaliste de 51 ans est apparue tout sourire pour prendre des photos, discuter et tremper ses pieds dans l'eau. Sur place, l'ex-première dame a retrouvé la compagnie de la présidente du conseil régional d'Île-de-France, Valérie Pécresse, mais également l'animateur Marc-Emmanuel, le chanteur Amine et le président du Secours populaire français, Julien Lauprêtre.
Cette nouvelle apparition publique de Valérie Trierweiler intervient quelques jours seulement après la parution du livre Conversations privées avec le président, d'Antonin André et Karim Rissouli (éditions Albin Michel, en librairie depuis le 17 août). Dans cet ouvrage, François Hollande en profite pour parler politique et mariage, mais pas seulement. Questionné sur les accusations portées par son ex-compagne dans son best-seller Merci pour ce moment..., où Valérie Trierweiler avait certifié qu'il "n'aimait pas les pauvres" et qu'il les appelait les "sans-dents", le président a fermement contre-attaqué. "Sans faire de la psychologie, je pense que c'est elle qui a un complexe social vis-à-vis de moi. Je ne l'avais pas mesuré. Un complexe sur nos différences d'origine sociale. C'est tout de même inattendu : je suis resté trente ans avec Ségolène Royal qui, elle-même, vient d'un milieu très dur. Je ne me suis jamais projeté dans l'idée que, dans le couple, deux origines différentes peuvent causer un malaise. Je n'ai pas de fortune personnelle par ailleurs. Mais je pense qu'elle portait ce complexe en elle depuis très longtemps. C'est pour cela qu'elle place cette expression", a-t-il ainsi confié.
Dans un chapitre qui lui est consacré et qui s'intitule Madame, Valérie Trieweiler est aussi décrite comme une femme avide de pouvoir. "À plusieurs reprises, pendant les mois qui ont précédé l'élection, ils sont venus dîner à la maison. Ce qui me frappait à chaque fois, c'est son degré de motivation, d'attirance pour le pouvoir. On avait l'impression qu'elle en avait plus envie que lui, que c'était la candidate. Le 6 mai, elle a estimé qu'elle avait été élue", explique un ami et conseiller de François Hollande, Dominique Villemot. Julien Dray, un intime du président, admet également que François Hollande a songé plusieurs fois à quitter Valérie Trierweiler. "Leur relation s'était déjà dégradée à l'été 2011. À l'époque, il pense à la séparation, mais la bienséance lui dit : 'Tu ne peux pas aller à l'Élysée sans avoir une femme à tes côtés.' Il ne voulait pas la virer parce qu'il en avait peur", affirme le conseiller régional d'Île-de-France. Selon lui, François Hollande était "obsédé par la comparaison avec Sarkozy et ne souhaitait pas reproduire la séparation d'avec Cécilia au début du quinquennat de Sarko". Autant de révélations qui n'ont pas encore fait réagir la principale concernée...