20 ans qu'ELA, l'Association européenne contre les leucodystrophies, organise l'opération Mets tes baskets et bats la maladie. Dans les établissements scolaires de France, les enfants participent d'abord à une dictée qui, au-delà du simple exercice d'orthographe, a pour objectif de les sensibiliser, puis ils chaussent leurs baskets à l'occasion d'événements sportifs caritatifs. Chaque année, cette opération permet de récolter environ 2 millions d'euros pour ELA. Lancée le 14 octobre par Grégoire au Collège Georges Rouault à Paris (19e), l'opération se poursuivait ce vendredi 18 octobre à Angers avec Valérie Trierweiler.
Pour la deuxième année consécutive, la première dame apporte son soutien à l'association parrainée par Zinedine Zidane. Valérie Trierweiler s'est donc glissée dans la peau d'une institutrice pour la fameuse dictée d'ELA, rédigée cette année par Joël Dicker, récompensé en 2012 par le Grand prix du roman de l'Académie française et par le Goncourt des lycéens pour La vérité sur l'affaire Harry Quebert. La compagne de François Hollande s'est pliée à l'exercice dans sa ville natale d'Angers à l'école Paul-Valéry de son enfance.
Retour aux sources et bonne action. La recette d'une matinée réussie pour Valérie Trierweiler qui n'a pas caché sa "grande émotion" en retrouvant l'établissement dans lequel elle a fait ses premiers pas d'écolière. Emouvante car non seulement Valérie Trierweiler y a fait la connaissance du petit Tom, un garçon de 8 ans atteint de leucodystrophie, mais aussi parce qu'elle y a retrouvée ses institutrices, dont Lydia Tombini-Kérébel. Il y a quarante ans, Valérie Massonneau (son nom de jeune fille) était en CM1 dans la classe de madame Kérébel à Paul-Valéry. Dans l'édition du jour de Ouest-France, l'institutrice raconte que "Valérie était une petite fille souriante, bonne élève, à qui l'on pouvait faire confiance à 100%". L'intéressée se souvient de sa maîtresse comme d'un modèle : "J'avais beaucoup d'admiration pour Mme Kérébel. Je l'aimais plus qu'une simple institutrice. Sans doute parce que je m'identifiais à travers elle, et sûrement, aussi, parce que je rêvais d'enseigner en étant plus grande. Oui, on a eu une une vraie belle relation." Ce matin, elles se retrouvaient, et ensemble elles ont motivé les écoliers pour ELA.
Parrainée par le ministre de l'Éducation nationale et le ministre de la Jeunesse et des Sports, l'opération Mets tes baskets d'ELA connaîtra un nouveau temps fort en juin quand sera remis le Prix ambassadeur qui récompense les élèves les plus mobilisés de leur établissement. Et qui sait, l'un d'entre eux deviendra peut-être président de la République...