Première dame, journaliste et ambassadrice, Valérie Trierweiler est également devenue professeur lundi 22 octobre, pour la célèbre dictée d'ELA dont c'était la 9e édition, ou quand l'association européenne contre les leucodystrophies sensibilise les élèves dans les écoles. La compagne du président François Hollande s'est ainsi prêtée au jeu et a lu à deux classes de 6e d'Ile-de-France le texte Une paire de baskets pour deux, écrit par le Prix Goncourt 2011, Alexis Jenni, et mettant en scène deux enfants dont l'un est atteint de leucodystrophie.
Valérie Trierweiler s'est montrée très impliquée dans cette initiative : "ELA a pour vocation de faire appel à chaque fois à une nouvelle personne. Mais évidemment, je serai là une deuxième fois si on me le demande", a-t-elle déclarée après la lecture, n'hésitant pas à poser avec les enfants. De son côté, le président de l'association ELA, Guy Alba, projette de collaborer une nouvelle fois avec la première dame : "Madame Trierweiler est une personnalité de premier plan. Nous espérons que cette histoire s'inscrive dans la durée. Moi, il y a vingt ans, je ne pensais pas que ça allait durer vingt ans. Nous avons vraiment besoin de soutien de premier plan", a-t-il souligné. L'association s'entoure en effet régulièrement de stars pour soutenir son action, comme Nathalie Baye ou encore Zinédine Zidane, parrain d'ELA, qui ont également participé à l'événement. L'an dernier, la dictée avait été animée par l'imitateur Mickaël Grégorio, aux côtés de Jean d'Ormesson, Grégoire, Bruno Solo, Denis Brogniart ou encore Claire Keim.
Après des débuts marqués par de nombreuses polémiques qui ont fait chuter sa cote de popularité, Valérie Trierweiler semble aujourd'hui assumer et se consacrer pleinement à son rôle de première dame. La semaine dernière, elle accompagnait François Hollande au Sommet mondial de la francophonie, à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Un voyage durant lequel elle a parfaitement joué son rôle en visitant un hôpital qui soigne des enfants souffrant du paludisme et une maison d'accueil pour les gamins des rues de Kinshasa. Il y a quelques jours, elle était également à Chambly dans l'Oise pour inaugurer un programme pédagogique autour de l'eau. Lors de ce déplacement, elle reconnaissait "avoir tâtonné au début" : "On ne devient pas comme ça première dame du jour au lendemain, mais j'éprouve maintenant une grande joie à faire ce genre de choses et je continuerai", a assuré Valérie Trierweiler. "J'ai compris qu'on attendait des choses de moi, j'ai compris que je pouvais être utile et ça me touche énormément de savoir que je peux être utile", reconnaissant que sa carrière dans le journalisme n'était "plus la priorité."