"Nous ne sommes pas en guerre." Officiellement séparée de François Hollande depuis samedi 25 janvier après la révélation de l'idylle supposée entre ce dernier et Julie Gayet, Valérie Trierweiler l'assure : l'ancien couple reste en bons termes. Mais le président va devoir rendre des comptes à l'ancienne première dame, qui a sacrifié sa carrière de journaliste à son arrivée au palais de l'Élysée, comme l'évoque Paris Match dans son dernier numéro...
"François veut la sécuriser"
Contrairement aux dires de son ancienne avocate, congédiée depuis, Valérie Trierweiler se montre sereine quant à son avenir. Celle qui se voit poursuivre ses actions caritatives, comme elle l'a expliqué lors de son entretien avec les journalistes du magazine depuis l'Inde, et retourner au journalisme pourra en effet également compter sur le soutien financier de François Hollande, l'homme pour lequel elle a quasiment abandonné la totalité de ses activités professionnelles et donc de ses revenus.
D'après Paris Match, le président et l'ex-première dame seraient ainsi tombés d'accord sur les suites juridiques de leur rupture après une longue discussion à la Lanterne, le week-end du 18 janvier, durant laquelle le président lui a annoncé sa décision de mettre "fin à leur vie commune". François Hollande devrait ainsi payer le loyer de l'appartement qu'ils occupaient rue de Cauchy à Paris jusqu'à la fin de son mandat - ou d'un autre appartement si elle déménage - et il lui versera une aide financière pour ses trois garçons. S'il s'agit pour l'instant d'un simple accord oral, "François veut la sécuriser. Il se montre totalement fair-play" selon un intime du président cité par le magazine.
"Je n'ai aucun compte à te rendre"
Mais cette discussion à La Lanterne sera aussi l'occasion pour Valérie Trierweiler de montrer qu'elle a finalement accepté la décision de François Hollande. D'abord prête à lui pardonner en espérant le récupérer, la future ex-première dame va ainsi refuser de signer un communiqué commun pour annoncer la séparation du couple. "Il n'y aura pas de communiqué commun. Tu assumes", lui aurait-elle lancé. Sceptique sur l'utilité de maintenir le voyage caritatif en Inde de Valérie Trierweiler, François Hollande va également se voir adresser une réponse sans détour : "Je n'ai aucun compte à te rendre."
Ce qui n'empêche pas Valérie Trierweiler et François Hollande de toujours discuter, notamment par SMS. Le président lui a ainsi envoyé un message lors de son voyage à Bombay pour Action Contre la Faim, effectué juste après son hospitalisation et dont elle est revenue hier. "Il s'inquiétait de la bonne organisation du voyage et de ma santé", a-t-elle raconté d'après Le Parisien Magazine. Entre eux, le dialogue n'a donc jamais été vraiment rompu depuis les révélations de Closer. C'est du moins ce que Valérie Trierweiler veut faire savoir, puisque toutes ces révélations sur le déroulé de la rupture, de leurs entretiens, du communiqué et autres détails ne proviennent que de ses témoignages.
30 minutes de discussion à l'hôpital... au lieu des 6 autorisées
Enfin autorisé, le jeudi, à se rendre au chevet de Valérie Trierweiler durant son hospitalisation, François Hollande s'est même entretenu avec elle trente minutes durant au lieu des six minutes autorisées par les médecins de la Pitié-Salpêtrière pour ne pas la fatiguer. Et toujours sans heurts ni éclats de voix, contrairement à certaines rumeurs.
En attendant que l'accord du couple soit acté, les traces de Valérie Trierweiler disparaissent petit à petit de l'Élysée. Après la suppression de 600 photos de l'ancienne première dame sur le site Internet du palais, la voiture présidentielle toujours à sa disposition depuis son retour de Bombay fait des allers-retours entre l'Élysée et la rue Cauchy pour récupérer la totalité de ses affaires, tandis que son cabinet, qui coûtait 280 000 euros par an, a été supprimé.