Valérie Trierweiler poursuit le combat : 'Ne pas oublier' les lycéennes enlevées

Le 14 avril dernier, la secte musulmane extrémiste Boko Haram enlevait plus de 200 jeunes filles dans le Nord du Nigeria. Depuis, la mobilisation ne faiblit pas à travers le monde pour obtenir la libération de ces captives dont on ignore tout du sort qui leur est réservé. La campagne Bring back our girls est en France portée par Valérie Trierweiler, qui inaugurait hier une installation éphémère en soutien de ces jeunes innocentes.

Dès la nouvelle de leur enlèvement, l'ex-compagne de François Hollande s'était engagée dans la campagne mondiale Bring back our girls. On l'avait ainsi vue au premier rang du grand rassemblement de soutien, dont les deux premiers rassemblements au Trocadéro avaient été initiés par Yamina Benguigui et Karine Silla, ou encore lors du défilé Dior, portant un T-shirt du nom de la campagne.

Ce lundi 28 juillet, Valérie Trierweiler était place de la République au côté d'Anne Hidalgo pour inaugurer une exposition éphémère. Une estrade sur laquelle 220 silhouettes représentant les 220 jeunes filles encore captives des terroristes islamistes de Boko Haram a ainsi été montée, chaque silhouette noire portant le prénom de l'une d'entre elles.

"Ces 220 jeunes filles dont nous sommes sans nouvelles sont en train de tomber dans l'oubli. Elles sont un symbole de l'oppression des femmes dans le monde puisqu'elles ont été enlevées parce qu'elles allaient à l'école", a déclaré au micro Valérie Trierweiler, ajoutant qu'elle n'arrivait pas à obtenir un visa pour le Nigeria. Elle souhaite y aller en tant que journaliste. Anne Hidalgo, élue récemment maire de Paris, a elle aussi pris la parole pour apporter son soutien à la cause : "Nous sommes ici pour dire que nous ne pouvons pas oublier et que nous n'oublierons pas. (...) En tant que femme maire de Paris, j'ai une voix qui doit porter sur la question des violences et des discriminations dont les femmes font l'objet dans le monde."

Après l'inauguration de cette exposition, elles ont pris la pose avec les nombreuses personnes présentes place de la République, répondant aux nombreuses sollicitations des médias présents.