Visage incontournable de la scène musicale française depuis déjà de très nombreuses années, le chanteur Raphaël a récemment agrandi son foyer. En effet, le musicien est devenu le père d'un troisième enfant aux côtés de sa compagne de longue date, la comédienne Mélanie Thierry. Dans le cadre de la promotion de ses prochaines dates de concerts, Raphaël a accordé une longue interview à Version Femina le dimanche 23 juin 2024. Au cours de cet entretien, le musicien fut bien évidemment questionné au sujet de sa récente paternité. "C'est merveilleux. Mes deux premiers fils, de 15 et 10 ans, sont comme des exemples pour moi, je les admire, j'aime bien leur esprit, la façon dont ils perçoivent le monde, leur tendresse, leur humour. C'est joyeux aussi d'avoir un bébé, on oublie à quel point c'est miniature, précieux, fragile", a indiqué le compagnon de Mélanie Thierry. Le couple a d'ailleurs été récemment aperçu dans les tribunes de Roland-Garros avec ses deux premiers enfants.
"En un an, j'ai donné naissance péniblement à quelques chansons, et Mélanie [Thierry] a fabriqué une espèce de perfection, c'est complètement fou ! J'enfonce des portes ouvertes, mais je ne peux pas me lasser d'admirer toute cette vie ! Les nouveau-nés renvoient à des choses si lointaines, si profondes, on a l'impression qu'ils viennent du fin fond de l'univers. C'est éblouissant", a également ajouté Raphaël. Durant cette même interview, le chanteur a aussi été interrogé au sujet de son rapport à l'âge et au temps qui passe, alors qu'il s'approche tranquillement de la cinquantaine. "J'ai 48 ans et je n'ai pas de problème avec le temps qui passe. Pour l'instant, je trouve que chaque âge est merveilleux. J'étais plus inquiet dans ma vingtaine ou au début de la quarantaine. Aujourd'hui, je ne me sens pas serein, mais je trouve que je travaille bien. J'essaie de sortir de beaux disques, de beaux livres, de faire de mon mieux", a souligné le musicien.
"Je suis très heureux quand je bosse, ça me rend très joyeux de composer, et de partager ensuite. Quand on est artiste, on a ça en soi, on ne peut pas se passer de créer, sinon on a l'impression de dépérir. Je ne crois pas à l'oisiveté comme possibilité de bonheur, même si certains en sont capables ; moi, ça me rendrait très malheureux. Quand je termine un disque, c'est comme s'il fallait que je me dépêche, dans la minute d'après, de commencer l'écriture d'un livre. Il faut d'ailleurs que je m'y remette. J'ai le sentiment de ne pas encore avoir achevé ce que j'ai à produire en musique et en littérature", a finalement conclu Raphaël.