Ce week-end, Valérie Trierweiler accompagnait François Hollande au Sommet mondial de la francophonie, à Kinshasa, en République démocratique du Congo. En marge de cette réunion internationale, Valérie Trierweiler a parfaitement joué son rôle de première dame en visitant un hôpital qui soigne des enfants souffrant de paludisme et une maison d'accueil pour les gamins des rues de Kinshasa. Un sans faute que n'est pas venue gâcher Ségolène Royal, pourtant présidente de l'Association internationale des régions francophones et habituellement présente en tant que telle au Sommet.
Un journaliste d'Europe 1 a pu suivre la première dame en visite dans cet hôpital des quartiers pauvres de Kinshasa. Valérie Trierweiler était accompagnée du ministre Pascal Canfin, délégué au Développement. C'est d'ailleurs son idée : "Le rôle de la première dame, c'est de vous faire venir dans cet hôpital, dit-il. Cela permet de sensibiliser l'opinion publique française, à la fois à la cause, et aussi de faire en sorte que les Français pensent que c'est une bonne idée de mettre l'argent dans cet hôpital." Samedi matin, Valérie Trierweiler a également visité une maison d'accueil pour les enfants des rues de Kinshasa. Des enfants brimés, maltraités, agressés, parfois pire. D'après nos confrères de RTL, la compagne de François Hollande était émue, presque aux larmes : "On ne peut pas rester insensible au cas de 25 000 enfants qui sont dans la rue et qui souffrent. J'ai été bouleversée par le récit de ces jeunes filles, il faut prendre ce problème à la racine." François Hollande s'est félicité, en conférence de presse, de l'engagement de Valérie Trierweiler : "Je pense que c'est bien que, lorsqu'elle m'accompagne dans un déplacement, elle puisse elle aussi écouter, comprendre, et être utile quand c'est possible", a estimé le président.
L'heure de la reconquête a-t-elle sonné ? Valérie Trierweiler se défend d'être en campagne de séduction : "Quand on voit ces problèmes-là, quand on voit que des enfants sont en danger de survie (sic), le reste ne compte pas."
Ces dernières semaines n'ont pas été faciles pour Valérie Trierweiler : entre un mea culpa qui arrive trop tard, une opinion incroyablement défavorable et une rivale qui joue à fond la carte de la victime agressée par tweet doublée d'une ex-compagne omniprésente dans la vie de François Hollande, pas facile pour Valérie Trierweiler de trouver sa place. Elle a pour l'instant renoncer à faire de la télé sur D8 et son seul fait d'armes de première dame est d'être la nouvelle ambassadrice de France Libertés - Fondation Danielle Mitterrand. "Maintenant, je sais ce que je veux faire", a confié Valérie Trierweiler dans l'avion qui la ramenait de Kinshasa à Paris ce week-end... Créera-t-elle sa propre fondation comme Carla Bruni-Sarkozy avant elle?
Valérie Trierweiler est attendue jeudi 18 octobre à Chambly, dans le département de l'Oise, pour l'inauguration d'une fontaine pédagogique, initiative de la Fondation Danielle Mitterrand.