Actuellement en voyage en Haïti avec le Secours Populaire dont elle est une marraine engagée, Valérie Trierweiler en a profité pour envoyer un petit message à François Hollande...
"C'est fort probable que je lui fasse un message pour lui dire ce que j'ai vu en Haïti. Ce que j'entends dire ici en Haïti, c'est que l'aide française n'est pas suffisante", a confié l'ex-compagne de François Hollande à l'AFP. Un message que se fera un plaisir d'entendre le président, auprès duquel Valérie Trierweiler trouvera toujours une oreille attentive au vu de leur passé commun... Du moins peut-on l'espérer. "Mais je sais qu'il a promis de venir en Haïti en 2015, alors il verra aussi", a-t-elle ajouté.
Durant ses trois jours passés sur l'île d'Hispaniola dévastée par un séisme en 2010, Valérie Trierweiler a pu constater que le pays avait encore grand besoin de l'aide internationale, alors que les associations et fondations poursuivent leur travail : "Je suis là pour offrir plus de visibilité à ce que le Secours Populaire fait en Haïti. Je me rendrais disponible autant que je peux. Beaucoup de Français ne savent pas ce que le Secours Populaire réalise ici."
Depuis son arrivée, l'ancienne première dame a visité un hôpital pédiatrique et un complexe scolaire avec une cantine, un atelier informatique et de couture ainsi qu'une infirmerie dans la commune de Carrefour, où des centaines d'enfants l'attendaient. Des structures financées par l'ONG qui peuvent accueillir jusqu'à 1 200 enfants.
Ce 8 mai, c'est dans une autre école que la journaliste aujourd'hui de retour chez Paris Match a poursuivi son voyage. C'est à l'école Molière Chandler de Jacmel qu'elle s'est rendue, où des dizaines d'écoliers et écolières habillés de rose l'ont accueillie avec le sourire. De quoi rendre heureuse Valérie Trierweiler, qui n'a pas caché son plaisir et son émotion en partageant le repas de ses enfants. "J'ai mis toute ma sincérité et toute ma générosité dans cette mission, mais ça ne suffira pas. On ne doit pas laisser à l'oubli un pays qui a subi une telle catastrophe", a-t-elle poursuivi, promettant de poursuivre son engagement pour le pays depuis Paris. Elle s'est également engagée à revenir l'an prochain pour l'inauguration d'une station d'eau permettant d'alimenter 15 000 personnes dont elle a lancé le chantier mercredi.
"Haïti a besoin de solidarité car il ne peut pas régler seul tous ses problèmes. On avait donné beaucoup d'argent il y a quatre ans pour l'urgence mais il y a encore beaucoup à faire. Plus de 300 000 personnes vivent encore sous des tentes, 700 000 enfants ne vont pas à l'école", a insisté Valérie Trierweiler, confiant être "très touchée" par la situation des enfants, et particulièrement ceux qui sont déscolarisés.