Elles ont fait bouger nos corps de bon matin avec l'émission Gym Tonic. Icônes de l'aérobic parées de bodys flashys et de collants fluos sur Antenne 2, Véronique et Davina ont aujourd'hui bien changé... ou presque !
Auteure, Véronique de Villèle a sorti le livre Véro trouve tout (en 2012) où elle dévoile toutes ses bonnes adresses parisiennes. Passionnée de décoration, elle a confié ses petites astuces et ses objets fétiches au magazine Côté Maison en 2015 : "J'adore mélanger le contemporain et l'ancien. J'ai un coffre qui a appartenu à ma mère, des canapés en cuir italien très modernes, de grandes bibliothèques noires, une table basse en ardoise offerte par Mireille Darc, il y a 25 ans..."
Mais attention, il ne s'agirait pas d'oublier la forme et le sport ! La preuve, Véronique confie avoir une énorme "power-plate noire qui trône au milieu de l'entrée". "C'est totalement surréaliste et impressionne toujours les invités" confiait-t-elle avec humour. Toujours aussi passionnée de fitness, Véronique de Villèle avait révélé en 2015 lors de l'émission Le Grand direct qu'elle donnait toujours des cours de fitness au CMG Sports Club, pour les seniors majoritairement.
De son côté, Davina Delor a choisi une toute autre voie, celle de la spiritualité. Depuis son départ des clubs de fitness Vit'halles en 2010, la sportive a décidé de se consacrer entièrement au bouddhisme. Elle est d'ailleurs une fidèle du centre Monastique Chökhor Ling et habite avec trois autres nonnes dans sa maison de campagne du Poitou, transformée en mini-monastère. Elle a fait voeu de célibat et a renoncé à tous ses biens matériels. Devenue nonne, elle se fait désormais appeler Gelek Drölkar par son maître spirituel. Davina enseigne le yoga et de qigong dans son monastère.
En 2012, elle avait confié les secrets de cette reconversion à Paris Match. Bercée depuis l'enfance à la culture bouddhiste et à l'hindouisme, elle aurait eu une véritable révélation lors de sa rencontre avec le Dalaï-Lama en 2003 à Bercy. Et lorsque son fils meurt brutalement à 23 ans d'une rupture d'anévrisme, Davina trouve le réconfort dans la religion. "Une fois le choc passé, il me fut indispensable d'apprendre à vivre la souffrance" explique-t-elle. Un traitement bien plus efficace que n'importe quelle psychothérapie qui l'avait laissée "sur sa faim". Véritable sage, Davina est également engagée auprès d'un monastère de 80 personnes au Tibet dont elle doit assurer le financement des repas quotidiens.